L'Île-Perrot

ville du Québec (Canada)

L'Île-Perrot, auparavant Brucy, Sainte-Jeanne de l'Isle Perrot, Île-Perrot Nord et Île-Perrot, est une ville de la municipalité régionale de comté (MRC) de Vaudreuil-Soulanges au Québec. Elle fait partie du Suroît dans la région administrative de la Montérégie[1].

L'Île-Perrot
L'Île-Perrot
Rive à l'Île-Perrot
Blason de L'Île-Perrot
Symboles
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Montérégie
Subdivision régionale Vaudreuil-Soulanges
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Pierre Séguin
2021-2025
Code postal J7V
Constitution
Démographie
Gentilé Perrotois, Perrotoise
Population 11 638 hab. ()
Densité 2 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 00″ nord, 73° 57′ 00″ ouest
Superficie 550 ha = 5,5 km2
Divers
Langue(s) français
Fuseau horaire Heure de l'Est (UTC-5)
Indicatif +1 514 453 1751
Code géographique 2471060
Localisation
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Liens
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Géographie

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La ville de L'Île-Perrot se situe au nord-ouest de l'île Perrot, dans l'archipel d'Hochelaga. Elle se trouve sur la rive droite de la rivière des Outaouais, immédiatement en amont du confluent avec le fleuve Saint-Laurent. La localité se situe au nord du Suroît, dans la partie est de Vaudreuil-Soulanges. L'Île-Perrot est entourée du sud-ouest à l'est par les autres municipalités de l'île Perrot, soit Terrasse-Vaudreuil, Pincourt et Notre-Dame-de-l'Île-Perrot[2]. Au nord, elle est arrosée par les rapides de Sainte-Anne, rétrécissement de l'Outaouais reliant le lac des Deux Montagnes au lac Saint-Louis. Ces rapides séparent l'île Perrot de l'île de Montréal. Sur la rive opposée se trouvent les municipalités de Sainte-Anne-de-Bellevue et de Senneville. Celles-ci font partie de l'agglomération de Montréal et de la région administrative de Montréal.

Le territoire couvre une superficie totale de 5,46 km2 dont 5,43 km2 sont terrestres[1].

Municipalités limitrophes

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Histoire

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L'île Perrot en 1817.

La seigneurie de l'Île-Perrot est concédée le à François-Marie Perrot, capitaine du régiment d'Auvergne et gouverneur de Montréal, par l'intendant de la Nouvelle-France Jean Talon, l'oncle de sa femme. Occupé par ses fonctions, Perrot charge son lieutenant, Antoine de La Frenaye de Brucy, de gérer son commerce de fourrures sur l'île et lui octroie un fief en 1676, dans le nord de l'île, face à Sainte-Anne-de-Bellevue[3]. Cette portion de l'île Perrot est appelée Brucy jusqu'au milieu du XXe siècle, du nom du lieutenant[4],[5].

Le , sous l'Acte des municipalités et des chemins du Bas Canada de 1855[6], la corporation de la paroisse de Sainte-Jeanne de l'Isle Perrot est constituée. Elle devient la municipalité de l'Île-Perrot le [7]. La municipalité est séparée en deux en 1947, la partie sud devenant Notre-Dame-de-l'Île-Perrot et la partie nord devenant Île-Perrot Nord[8] puis ville de l'Île-Perrot le [9]. Le [10], son toponyme est modifié pour L'Île-Perrot.

Le chemin de fer a comporté un arrêt ferroviaire Brucy dans le quartier de ce nom[11].

Urbanisme

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Dans le début des années 2010, la municipalité met de l'avant un projet de revitalisation et de densification de son ancien secteur commercial, maintenant nommé le secteur centre. L'objectif vise à revitaliser les rues Grand Boulevard et boul. Perrot en déclin depuis des années. Dans les mêmes années, la ville crée le festival sur rue Vip en Blues et sa rue gourmande qui vise à faire découvrir le secteur de la ville et des restaurateurs de la région de Vaudreuil-Soulange. Le festival a accueilli des gros noms tels que Brian Tyler, Steve Hill, Steve Strongman Lulu Hugues et Marjo. Le territoire municipal est traversé par l'autoroute du Souvenir (A-20) qui y prend la forme d'un boulevard avec carrefours plan et feux de circulation. Cet axe donne sur le pont Galipeault vers Montréal et sur le pont Taschereau vers Vaudreuil-Dorion. La municipalité est desservie par la gare Île-Perrot de la ligne Vaudreuil–Hudson du train de banlieue de l'Agence métropolitaine de transport.

Brucy est un secteur urbain situé sur la pointe du même nom au bord des rapides de Sainte-Anne et aux abords du pont Galipeault. Par sa situation, ce secteur concentre depuis longtemps une activité commerciale[12].

Démographie

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La population de L'Île-Perrot s'établit à 10 756 habitants en 2016, pour une densité de 1 935 résidents par km2. La population locale est en croissance continue depuis plus de vingt-cinq ans.

Évolution démographique
1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
6 5868 0659 1789 3759 92710 50310 756

Politique

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Symboles

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Le drapeau de L'Île-Perrot est un fleurdelysé aux fleurs de lys pointant au centre comme le drapeau de Carillon mais avec la bande verticale élargie et portant le blason de même que la mention « Ville de l'Ile Perrot »[15].

 

L'écu de L'Île-Perrot se blasonne ainsi :

D'azur, à deux croissants d'argent, l'un sur l'autre, celui du bas renversé; au chef d'or chargé de trois aiglettes de sable[16].

Conseil municipal

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Maires
1955-1955 Ludger Stocker
1955-1973 Florian Bleau
1973-1977 Marcel Rainville
1977-1981 René Émard
1981-1989 Pierre Bleau
1989-1990 Michel Martin
1990-1993 Claude Girouard
1993-1997 François Grégoire
1997-2017 Marc Roy
2017- Pierre Séguin

Le conseil municipal se compose du maire et de six conseillers représentant des istricts électoraux. Les élections municipales se font en bloc tous les quatre ans. Le maire actuel (2018) est Pierre Séguin, succédant aux élections de 2017 à Marc Roy, en fonction depuis 1997[1],[17]. À l'élection municipale de 2013, le maire Marc Roy est réélu sans opposition à l'instar de l'ensemble du conseil municipal, à l'exception d'un conseiller[18].

Composition du conseil municipal[1]
Fonction 2005-2009 2009-2013 2013-2017 2017-2021
Taux de participation . . . .
Maire Marc Roy Marc Roy Marc Roy Pierre Séguin
1 - Outaouais André Legault André Legault Nicole Pelletier
2 - Brucy Daniel Taillefer Daniel Taillefer Marc Deslauriers
3 - Parc Marcel Rainville Marcel Rainville Gabrielle Labbé
4 - Versants Michelle Lacombe Lecavalier Michelle Lacombe Lecavalier Karine Bérubé
5 - Anse René Pinsonneault Kim Comeau Kim Comeau
6 - Perdriol Daniel Leblanc Daniel Leblanc Mathieu Auclair
(Entre parenthèses) Proportion des voix. (a) Élu sans opposition. * Élu au début du terme mais ayant quitté avant la fin du terme. ** Non élu au début du terme mais en cours de terme.

Administration locale

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Finances municipales, 2016[19]
Indicateur L'Île-Perrot Classe de population a Vaudreuil-Soulanges
Richesse foncière uniformisée (RFU) (2017) 1 152,4 M$
RFU non imposable (institutionnel) (2017) 21,6 M$
Part RFU imposable, résidentiel (2017) 87,0 % 82,9 % 79,8 %
Part RFU imposable, industriel et commercial (2017) 11,3 % 13,1 % 12,3 %
Part RFU imposable, agricole (2017) 0,0 % 1,6 % 4,5 %
RFU par habitant 2017 106 768 $ . .
Part des taxes dans l'ensemble des revenusb 80,9 % 73,0 % 80,5 %
Taux global de taxation uniformisé 1,143 0 $ 1,022 5 $ 0,905 2 $
Chagres nettes par 100 $ de RFU 1,52 $ 1,58 $ 1,20 $
Charge fiscale moyenne des logements 2 273 $ 2 421 $ 2 421 $
Endettement total net à long terme par 100 $ de RFU 1,11 $ 1,89 $ 1,91 $
(a) Ensemble des 59 municipalités québécoises dont la population est entre 10 000 et 24 999 habitants. (b) Fonctionnement seulement.

Représentation régionale et nationale

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Sur le plan régional, la ville de L'Île-Perrot est rattachée à la MRC de Vaudreuil-Soulanges[1]. Elle fait également partie de la Communauté métropolitaine de Montréal[20]. et de la région métropolitaine de Montréal, à l'instar des municipalités de l'est de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. L'Île-Perrot est comprise dans la circonscription québécoise de Vaudreuil[1] et dans la circonscription fédérale de Vaudreuil-Soulanges.

Culture

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La bibliothèque municipale Guy-Godin, inaugurée en 2003, dispose d'une collection de quelque 40 000 documents[21]. Le VIP en Blues, auparavant le Festiblues de L'Île-Perrot, a lieu en septembre depuis 2011[22].

Société

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La Commission scolaire des Trois-Lacs administre les écoles francophones, dont trois sont situées à L'Île-Perrot. Ce sont les écoles primaires Virginie Roy, François-Perrot et La Perdriolle[23]. La Commission scolaire Lester-B.-Pearson administre les écoles anglophones[24].

Les Riverains sont l'équipe locale peewee B1 de hockey.

Personnalités

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Notes et références

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Signes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible ...N'ayant pas lieu de figurer. x Confidentiel
Note : Les totaux peuvent être légèrement différents des sommes des composantes en raison des arrondissements.

  1. a b c d e et f Gouvernement du Québec, « L'Île-Perrot », Répertoire des municipalités, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, no 71060,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Gouvernement du Québec, 710 - MRC de Vaudreuil-Soulanges, Québec, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, (lire en ligne), carte.
  3. Dictionnaire biographique du Canada, article sur La Frenaye de Brucy
  4. Claire Scraire, Claire de Brucy, Éditions Mille et une vies, Montréal, 2011, (ISBN 978-2-923692-21-0).
  5. Gouvernement du Québec, « Banque de noms de lieux du Québec : Pointe de Brucy », 8737, Commission de toponymie du Québec, (consulté le ).
  6. Statuts du Canada, 1er juillet 1855
  7. Statuts de la province de Québec
  8. Ville de L'Île-Perrot, « Histoire » (consulté le ).
  9. Gazette officielle de Québec, 22 février 1955, p. 491.
  10. Gazette officielle de Québec, 18 juillet 1987, p. 3505.
  11. Gouvernement du Québec, « Banque de noms de lieux du Québec : Burcy (arrêt ferroviaire) », 8735, Commission de toponymie du Québec, (consulté le ).
  12. Luke De Stéphano, Vaudreuil-Soulanges : Un lieu de convergence : Collection noir et blanc, vol. 21, Québec, Éditions GID, , 205 p. (ISBN 978-2-922668-69-8), p. 151.
  13. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - L'Île-Perrot, V » (consulté le ).
  14. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - L'Île-Perrot, V » (consulté le ).
  15. (en) « Description du drapeau », Flags of the World.
  16. « Armoiries et logo », sur Ville de L'Île-Perrot (consulté le ).
  17. Ville de L'Île-Perrot, « Membres du conseil » (consulté le ).
  18. Gouvernement du Québec, « Élections municipales 2013, Candidatures et résultats pour L'Île-Perrot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), 71060, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, (consulté le ).
  19. Gouvernement du Québec, « L'Île-Perrot », Profil financier, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, Direction générale des finances municipales, no 71060,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Gouvernement du Québec, Communauté métropolitaine de Montréal, Québec, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, , 2 p. (lire en ligne).
  21. a. Ville de L'Île-Perrot, « Petite histoire de la bibliothèque » (consulté le );
    b. Marie-Maxime Cousineau, « Bibliothèque Gérald-Godin : Incursion dans l'univers de l'art naïf », Première Édition, vol. 28, no 15,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  22. Christopher C. Jacques, « L'Île-Perrot vivre au son du blues », L'Étoile, vol. 46, no 35,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  23. « Les écoles et les centres », Commission scolaire des Trois-Lacs (consulté le ).
  24. "Carte Scolaire." Commission scolaire Lester-B.-Pearson. Consulté le 28 septembre 2017.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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