Khedroob Thondup
Tenzin Khedup aussi écrit Tenzin Khedrub, aussi appelé Khedroob Thondup (tibétain : མཁས་གྲུབ་དོན་གྲུབ, Wylie : mkhas grub don grub), né le 24 juin 1952 à Calcutta[1],[2] en Inde est un homme politique tibétain, fils de Gyalo Thondup et neveu du dalaï-lama.
Directeur Tibetan Refugee Self Help Center | |
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depuis |
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
མཁས་གྲུབ་དོན་གྲུབ |
Activité | |
Père | |
Mère |
Zhu Dan (d) |
Conjoint |
Chow Mei-li (d) |
Biographie
modifierTenzin Khedup a étudié au St Joseph's College, Darjeeling (en) , à l'université de Delhi[3] et a obtenu un MBA de l'université de San Francisco, États-Unis. Depuis 1986, il est directeur du Tibetan Refugee Self Help Center à Darjeeling[4].
Il a été élu député aux 12e, 13e et 14e assemblées tibétaines du Parlement tibétain en exil[4].
Khedroob Thondup était un assistant personnel du 14e dalaï-lama et l'a accompagné lors de son premier voyage en 1979 aux États-Unis[3].
Khedroob Thondup a visité Taiwan pour la première fois en 1985, en tant que délégué du dalaï-lama pour entamer un dialogue avec le Kuomintang. Après trois jours de discussion, un accord où la République de Chine reconnait le droit à l'autodétermination des Tibétains est signé[5].
Il s'est rendu à Taïwan en 1997 lors de la première visite du dalaï-lama à Taïwan, et s'y est installé[6]. Il a été envoyé par le dalaï-lama à Pékin pour le dialogue tibéto-chinois de 1980 à 1993, et a interagi avec Xi Zhongxun et Hu Jintao[3]. Il a visité la Chine plus d'une dizaine de fois avec son père Gyalo Thondup[7]. Il a rencontré le 10e panchen-lama, et déclare : « nos nombreuses conversations ont souligné à plusieurs reprises qu'il était avant tout un Tibétain avec ses responsabilités envers le peuple tibétain et son soutien engagé envers le dalaï-lama dans ses efforts pour une résolution pacifique avec Pékin de la question du Tibet »[8].
En mai 2008, un dirigeant de République populaire de Chine l'a contacté à Taipei pour lui demander si le dalaï-lama accepterai d'assister aux Jeux olympiques d'été de 2008 pour apaiser les tensions au Tibet[9].
En août 2022, il voulait rencontrer Nancy Pelosi lors de sa visite à Taïwan, mais le rendez-vous ne s'est pas concrétisé[6].
Il est l'auteur de deux livres : Dalai Lama My Son et Tibet in Turmoil[10]. Il vit actuellement à Taipei[3].
Bibliographie
modifier- avec Gyalyum Chenmo, Le Dalaï-lama, mon fils : l'Histoire d'une mère, G. Trédaniel, 2000 (ISBN 2844451926 et 9782844451927)
- (en + ja) Tibet in Turmoil 1950 - 1959 A Pictorial Account, préface Morimichi Kuramae (ja), Nihon Kogyo Shimbun, Tokyo, 1983, (ISBN 4819105914 et 978-4819105910)
Notes et références
modifier- Mary Craig, Kundun: une biographie du dalaï-lama et de sa famille, préface du 14e dalaï-lama, traduction François Vidonne, Presses du Châtelet, 1998, (ISBN 2911217330), p. 193
- Anne F. Thurston, Gyalo Thondup The Noodle Maker of Kalimpong: The Untold Story of My Struggle for Tibet, p. 138
- Why I am not afraid of Communist China, Tibet Sun, 3 juin 2019
- (en) « "The Tibetan National Emblem" - International Network of Parliamentarians » (version du sur Internet Archive)
- (en) Khedroob Thondup, Opinion: Taiwan must stand up for itself, 15 fevrier 2023, Phayul.com
- (en) Rahul Kumar, China may not attack Taiwan "immediately" after Pelosi's visit, says the Dalai Lama's nephew Khedroob Thondup, 04-08-2022, indianarrative.com
- Benjamin Kang Lim, Frank Jack Daniel, Insight: Does China's next leader have a soft spot for Tibet?, Reuters, 30 août 2012
- Benjamin Kang Lim, Thousands in China pay tribute to late Tibetan lama, Reuters, 11 février 2008
- Ralph Jennings, China floats inviting Dalai Lama to Olympics: Tibet MP, Reuters, 12 mai 2008
- India Trinley, Book Review: Tibet in Turmoil, News-Tibet, Volumes 13 à 21, Office of Tibet, 1986, p. 9-10
Liens externes
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