Kerpape
Kerpape (en forme longue centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape) est un centre de séjour et de soins pour personnes en situation de handicap, situé à Ploemeur, près de Lorient, dans le Morbihan. Sa gestion est assurée par la Mutualité française Finistère-Morbihan[1].
Centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape | ||||
Le préventorium de Kerpape dans les années 1920. | ||||
Présentation | ||||
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Coordonnées | 47° 42′ 10″ nord, 3° 25′ 00″ ouest | |||
Pays | France | |||
Ville | Ploemeur | |||
Adresse | 100 rue de l'Anse-du-Stole | |||
Fondation | 1960 | |||
Site web | http://kerpape.mutualite56.fr/fr | |||
Organisation | ||||
Assurance maladie | Mutualité française | |||
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Structure
modifierIl s'étend sur 55 000 m2, emploie 700 personnes, et accueille environ 400 patients, dont trois quarts d'adultes[1]. Il est considéré comme une référence française en matière de rééducation des personnes handicapées[1]. Il expérimente une offre d'hébergement non-médicalisé depuis fin 2017[2].
Historique
modifierUn sanatorium est construit sur le site au début du XXe siècle (il ouvre en 1917, les bâtiments en dur étant achevés en 1920), pour faire face aux épidémies de tuberculose[3]. Il accueillit jusqu'à 800 patients en 1925 et 1 300 en 1940. La docteure Marie Houdré y est médecin chef entre 1923 et 1930[4],[5].
Les combats et bombardements autour de Lorient durant la Seconde Guerre mondiale entraînent le déménagement du sanatorium vers Lamotte-Beuvron en [3], le centre rouvrant toutefois rapidement après la fin de la guerre.
La prévalence de la tuberculose reculant en France, il est décidé, en , de transformer le sanatorium en un nouveau centre de rééducation[3], dont les travaux commencent en . Sont alors construits, pour le centre, une piscine d'eau de mer, un gymnase, des salles de kinésithérapie, ergothérapie et radiologie, ainsi qu'un pavillon hospitalier et des locaux scolaires pour enfants[3]. Un service d'accompagnement à la sortie et à l'insertion socio-professionnelle, et une auto-école sont inaugurés dans les locaux en 1973[3].
La Société des médaillés de la Légion d'honneur (SMLH), a remis un prix au centre de Kerpape le pour soutenir son action en matière d'insertion ou de réinsertion des personnes handicapées[6].
Dans la culture
modifierLe footballeur Kodjovi Obilalé raconte son séjour à Kerpape dans son autobiographie Kodjovi Obilalé - Un destin foudroyé[7].
La navigatrice Capucine Trochet évoque son séjour à Kerpape dans son récit de voyage Tara Tari : mes ailes, ma liberté[8].
Annexes
modifierNotes et références
modifier- « Kerpape : un centre de rééducation plébiscité par ses patients », sur www.lamutuellegenerale.fr, (consulté le ).
- « Ploemeur. Le centre de Kerpape propose un hébergement alternatif », Ouest-France, .
- « L'histoire du centre de Kerpape », sur Fonds de dotation Kerpape (consulté le )
- Journal Officiel du 1er août 1927, décoration dans le Morbihan.
- notice HOUDRÉ Marie, Charlotte, Alexandrine par Gaston Prache, version mise en ligne le 26 avril 2010, dernière modification le 12 janvier 2020.
- « Ploemeur - Kerpape. Les médaillés de la Légion d’honneur offrent un prix », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- Kodjovi Obilalé et Vincent Perret, Un destin foudroyé un footballeur dans l'enfer du terrorisme, Talent sport, , 256 p. (ISBN 979-10-93463-26-1, OCLC 991410742, lire en ligne)
- Capucine [VNV] Trochet, Tara Tari : mes ailes, ma liberté, (ISBN 978-2-08-144556-7 et 2-08-144556-5, OCLC 1141926569, lire en ligne)