Kent Brockman

personnage de la série Les Simpson
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Kent Brockman, de son vrai nom Kenny Brockelstein, est un personnage récurrent de la série animée télévisée Les Simpson, créée par Matt Groening. Inspiré par Jerry Dunphy[2], il représente l'archétype du journaliste présentateur américain de journaux télévisés. Il est très critique envers la vie quotidienne, surtout envers la politique. Kent Brockman est doublé par Harry Shearer dans la version originale et par Michel Modo, puis Gérard Rinaldi, puis par Xavier Fagnon dans la version française.

Kent Brockman
Personnage de fiction apparaissant dans
Les Simpson.

Alias Kenny Brockelstein
Sexe Masculin
Cheveux Blanc
Yeux Noir
Activité Présentateur de Channel 6 (la chaîne TV de Springfield)
Famille Enfants : un garçon et une fille
une sœur[1]

Créé par Matt Groening
Séries Les Simpson
Première apparition Un clown à l'ombre
Doublage Drapeau des États-Unis Harry Shearer


Drapeau de la France Patrick Guillemin (saison 1 et 2 et dans l'épisode Bombinette Bob saison 7) / Michel Modo (saisons 2 à 19) / Gérard Rinaldi (depuis la saison 19) / Xavier Fagnon (depuis la saison 23)


Drapeau du Québec Benoît Marleau (saison 1 à 17) / Sylvain Hétu (depuis la saison 18)

Métier

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Il est le correspondant local de Channel 6.

Outre le journal télévisé, il anime d'autres émissions :

  • Mon grain de sel (My Two Cents), où il exprime ses opinions très personnelles sur la vie et les événements de Springfield. Le nom de cette émission est tiré d'un adage américain Put my two cents in, qui introduit une opinion ;
  • Smartline ;
  • Un regard sur Springfield (Eye on Springfield), émission d'informations, mais avec un générique qui fait beaucoup penser à celui de la série Sauvés par le gong;
  • L'Académie des nuls (The Sprinfield Squares).

Sa femme est la présentatrice de la météo. Il a deux enfants, un garçon et une fille qui sont à l'école privée de Springfield, sa fille l'a incité à faire la publicité à Channel 6 de la poupée Lisa Cœur de lion dans l'épisode Lisa s'en va-t-en guerre.

Sa sœur est la correspondante de CNN à Washington[3].

On sait qu'il a déjà gagné au loto une somme de 130 millions de dollars dans l'épisode Chienne de vie. Il s’est déjà fait faire des injections de botox.

Dans Un clown à l'ombre, il se fait appeler Kurt Brockman.

Anecdote

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Dans L'Arbre miraculeux, on apprend que ses cheveux sont devenus blancs après qu’il a appris que Mickey Mouse n'existait pas.

Création et inspirations

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Brad Bird a conçu Brockman.

Kent Brockman est apparu pour la première fois à la télévision dans l'épisode de la première saison intitulé "Krusty Gets Busted", qui a été diffusé pour la première fois le 29 avril 1990[4],[5]. Le personnage était basé sur les présentateurs de Los Angeles Hal Fishman et Jerry Dunphy[6]. Le réalisateur de "Krusty Gets Busted", Brad Bird, a conçu le personnage et l'a modélisé d'après le présentateur Ted Koppel[7]. Une autre influence sur le personnage a été Ted Baxter de The Mary Tyler Moore Show, interprété par Ted Knight[8]. Dunphy était fier du fait que Brockman était basé sur lui et disait aux gens qu'il était Kent Brockman[6].

Influence culturelle

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Brockman est responsable de la popularisation du snowclone "Pour ma part, j'accueille nos nouveaux seigneurs les [remplir-le-blanc]", parfois utilisé pour exprimer une soumission moqueuse, généralement à des fins humoristiques.[9] Il a été utilisé dans les médias, comme le magazine New Scientist[10], le Houston Chronicle [11] et Ken Jennings dans Jeopardy!: The Watson Challenge (contre Watson)[12],[13],[14]. La diatribe de Brockman à propos de la prise de contrôle du vaisseau spatial Corvair par une race supérieure de fourmis géantes de l'espace dans Deep Space Homer, qui a généré le mème, est considérée comme l'un des moments classiques de l'émission. Le vaisseau transportait une colonie de fourmis pour voir si elles pouvaient être formées pour trier de minuscules vis dans l'espace, mais elles ont été libérées par accident par Homer. Cela a conduit à une fourmi dérivant près du flux vidéo, apparaissant gigantesque en raison de sa proximité avec la caméra, moment auquel Brockman envisage si la "race supérieure de fourmis géantes de l'espace... va dévorer les hommes de la Terre captifs ou simplement les asservir" et finit par prononcer la phrase "Et pour ma part, j'accueille nos nouveaux seigneurs insectes". L'auteur Chris Turner l'a qualifié de "peut-être son heure la plus belle en tant que journaliste"[15] et a déclaré qu'il s'agit "tout simplement de l'un des plus beaux moments comiques de l'histoire de la télévision."[16] Le 6 mai 2014, Stephen Colbert a fait directement référence à cette phrase en l'utilisant comme sa dernière ligne.

Notes et références

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  1. voir épisode Le Journal de Lisa Simpson
  2. Kent Brockman sur The Simpsons Park : Il a environ 50 ans. " Son personnage est inspiré d'un véritable journaliste américain, Jerry Dunphy."
  3. The Simpsons : Episode 21 Season 9.
  4. Krusty Gets Busted, BBC.co.uk. Consulté le 30 décembre 2008.
  5. "Krusty Gets Busted". The Simpsons.com. Consulté le 31 décembre 2008.
  6. a et b Groening, Matt; Jean, Al (2003). Commentaire pour "Homer Defined", dans The Simpsons: The Complete Third Season [DVD]. 20th Century Fox.
  7. Bird, Brad; Wolodarsky, Wallace (2001). Commentaire pour "Krusty Gets Busted", dans The Simpsons: The Complete First Season [DVD]. 20th Century Fox.
  8. Stephanie Woo, The Scoop on The Simpsons: Journalism in U.S. Television's Longest Running Prime-Time Animated Series, , 5–8 p. (lire en ligne)
  9. Turner 2004, p. 293-294.
  10. « Le gouvernement britannique accueille nos nouveaux seigneurs insectes », New Scientist,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Fin des guerres de food trucks », Houston Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Melissa Maerz, « Watson gagne la finale de 'Jeopardy!' ; Ken Jennings accueille 'nos nouveaux seigneurs ordinateurs' », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « kết quả xổ số ba miền » (consulté le )
  14. Ben Zimmer, « Est-il temps d'accueillir nos nouveaux seigneurs ordinateurs? », The Atlantic,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Turner 2004, p. 403.
  16. Turner 2004, p. 69.

Voir aussi

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Articles connexes

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