Kateríni
Kateríni (en grec Κατερίνη) est une ville de Macédoine-Centrale, chef-lieu du district régional de Piérie et du dème (municipalité) de Kateríni.
Kateríni (el) Κατερίνη | |||
La Mairie de Katerini | |||
Administration | |||
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Pays | Grèce | ||
Périphérie | Macédoine-Centrale | ||
District régional | Piérie | ||
Code postal | 601 00 | ||
Indicatif téléphonique | 23510 | ||
Immatriculation | KN | ||
Démographie | |||
Population | 56 434 hab. (2001[1]) | ||
Densité | 500 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 40° 16′ 00″ nord, 22° 30′ 00″ est | ||
Altitude | 14 m |
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Superficie | 11 290 ha = 112,9 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Géolocalisation sur la carte : Macédoine-Centrale
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Géographie
modifierKateríni est située dans la plaine de Piérie entre le Mont Olympe et le golfe Thermaïque à 14 m d'altitude. Elle compte 56 576 habitants. Thessalonique, la seconde plus grande ville de Grèce après Athènes, est toute proche. Le dynamisme de cette grande métropole a eu des retombées positives sur Kateríni qui est reliée à sa grande voisine par l'autoroute GR-1 et traversée par la voie de chemin de fer connectant Thessalonique à la capitale, ainsi que par plusieurs lignes de bus.
La proximité de la mer située à 6 km, du mont Olympe à 19 km et de nombreux sites archéologiques donnent un attrait touristique à la ville. L'été, Kateríni attire de nombreux touristes Serbes, Bulgares et Macédoslaves sans aucune tension.
Étymologie
modifierLe toponyme Kateríni est tiré du nom de Catherine d'Alexandrie (Agia Aikaterini), une martyre orthodoxe du IVe siècle.
Histoire
modifierDe l'antiquité, Kateríni a hérité des sites d'occupation datant de la période mycénienne et le site archéologique de la cité de Dion, datant de la période classique. Du moyen âge, elle a hérité une nécropole byzantine et le château de Platamon construit par les Croisés au XIIIe siècle, mais pris par les Ottomans au XIVe siècle[2].
Lors des échanges de population obligatoires institués par le Traité de Lausanne (1923), Kateríni a accueilli de nombreux réfugiés grecs chassés d'Asie mineure. Sous l'occupation de la Grèce pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la guerre civile grecque qui a suivi, la ville a été le théâtre de violents combats entre d'un côté la résistance communiste, et de l'autre côté la Wehrmacht, puis les troupes loyalistes et royalistes[3].
Jumelage
modifierPhotos
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Vue du parc.
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Villa Tsalopoulos.
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La plage.
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Église orthodoxe de la Sainte-Trinité.
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Église évangélique.
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Katerini » (voir la liste des auteurs).
- (el + en) « Résultats du recensement de la population en 2001 », 793 ko [PDF]
- Nikoleta Karali, (en) The city of Katerini: a historical geographical approach, Université Égéenne, Mytilène 2004 - [1].
- History of Katerini, (el) [2] 2013.
- « Partnerstädte » Site web de la ville de Maintal, consulté le 25 avril 2017.
Liens externes
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- Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :