Julienne de Nicomédie

martyre et sainte chrétienne

Sainte Julienne est une vierge et martyre vivant au début du IVe siècle à Nicomédie, capitale de la Bithynie[1]. Elle est commémorée le 16 février selon le Martyrologe romain[2].

Julienne de Nicomédie
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Ίουλιανή ΝικομηδείαςVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Autres informations
Étape de canonisation
Fête
Sainte Julienne de Nicomédie par Abraham van Merlen (1579-1660).

D'après la Légende dorée, Julienne était fiancée au préfet de Nicomédie, mais refusait de s'unir à lui tant qu'il resterait païen.

Son propre père la fit donc battre et la livra au dit préfet éconduit, qui la fit fouetter puis suspendre par les cheveux, avant de lui faire verser sur la tête du plomb en fusion, puis, comme cela était sans effet, de l'enchaîner et de la jeter en prison.

Là, elle vainc par la prière un démon qui tente de la persuader de sacrifier aux dieux.

Le préfet la fit ensuite écarteler, mais un ange la guérit, et ce prodige permit la conversion d'un grand nombre de personnes. Le préfet lui fit alors prendre un bain de plomb fondu, qui parut à la sainte être un bain d'eau tiède. Il finit par la décapiter.

D'après la Légende dorée, le fiancé éconduit et violent serait mort peu de temps après, noyé lors d'une tempête avec trente-quatre hommes[3].

Naples, où son culte était très important au Moyen Âge, aurait reçu ses reliques en 1207.

Fête : 16 février[2], et le 21 décembre en Orient.

Notes et références

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  1. C'est aujourd'hui la ville turque d'Izmit
  2. a et b « Sainte Julienne de Nicomédie », sur nominis.cef.fr (consulté le )
  3. Sainte Julienne, la Légende dorée, bibliotheque-monastique.ch.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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