Julien Jalâl Eddine Weiss
Pour les articles homonymes, voir Weiss.
Julien Jalâl Eddine Weiss, né Bernard Weiss le à Paris et mort le dans sa ville natale[1], est un musicien français. Il est le fondateur de l'Ensemble Al-Kindî.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Nom de naissance |
Bernard Weiss |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
Cithariste, guitariste classique |
| Instruments | |
|---|---|
| Distinction |
Biographie
modifierNé d'un père originaire d'Alsace et d'une mère suisse-allemande, il intègre en 1965 l'école normale de musique de Paris, où il joue de la guitare classique[2]. En 1976, Julien Weiss rencontre le joueur de oud irakien Mounir Bachir et s'oriente vers la musique du monde arabe[3].
En 1983, il crée l'ensemble Al-Kindî, une formation musicale basée à Alep en Syrie, son lieu de résidence[3]. Trois ans plus tard, il se convertit à l'Islam et prend le nom de Julien Jalâl Eddine Weiss[4].
Durant sa carrière, Julien Weiss donne plus de cinq cents concerts, notamment au Théâtre de la Ville de Paris, à l'Institut du monde arabe à Paris, au Festival de Beiteddine au Liban, au Carnegie Hall de New York, aux Nuits de Fourvière de Lyon, ainsi que dans les villes de Hong Kong, São Paulo, Washington[4].
Il meurt d'un cancer le , à l'âge de 61 ans[2]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (62e division).
Hommages
modifierL'écrivain Mathias Enard cite sa mort dans son roman Boussole, prix Goncourt 2015
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Patrick Labesse, « Julien Jalal Eddine Weiss, musicien et compositeur », Le Monde, 6 janvier 2015.
- Anne Valenti, « Décès de Julien Jalal Eddine Weiss, le Maître du qanün », France Musique, 7 janvier 2015.
- Armelle Héliot, « Adieu à Julien Jalal Eddine Weiss », Le Figaro, 5 janvier 2015.
Liens externes
modifier
- Ressource relative au spectacle :
