Julien Massip
Julien Massip (1865-1927) est un pasteur protestant français.
Biographie
modifierNé le à Codognan, Jules Julien Massip est le fils de Jules Massip (d), négociant à Calvisson, et de Madeleine Massip (d)[1].
Ayant entrepris des études à la faculté de théologie protestante de Montauban, il y soutient en 1888 une thèse de baccalauréat sur le style du prédicateur Pierre du Moulin[1].
Envoyé à Aimargues en remplacement de Louis Fosse (d)[2], il y officie pendant trente-sept ans[1]. Il dessert également le temple d'Aigues-Mortes, où en 1897 il participe à l'inauguration d'un temple[1]. En 1913, il y héberge l'assemblée annuelle de la Société de l'histoire du protestantisme français[1].
Versé dans l'histoire protestante, il conserve les Prisonnières huguenotes à la tour de Constance de Jeanne Lombard[1]. Surtout, il s'intéresse à la croix huguenote, à laquelle il consacre une étude[1]. Il dessine et grave de nouvelles déclinaisons de cette croix (« missionnaire », « de la paix », « supplémentaire », etc.) pour les vendre au profit de l'Église réformée[1]. Il développe également des instructions précises sur la façon de la porter[1]. Soutenue par Émile Doumergue ou le musée du Désert, elle connaît néanmoins peu de succès, ce qui s'explique probablement selon Patrick Cabanel par sa ressemblance avec la croix catholique ou avec des décorations militaires[1].
Vie personnelle
modifierIl épouse Alice Roger (d), fille de pasteur.
Ouvrages
modifierRéférences
modifier- Cabanel 2024.
- Le Signal, 28 janvier 1888, p. 5 (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- [Cabanel 2024] Patrick Cabanel, « Massip Julien », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : M-Q, Paris, Max Chaleil, (ISBN 978-2-84621-358-5), p. 136-137.
Liens externes
modifier