Julia Channel
Julia Channel, née Julia Pinel le à Paris, est une actrice pornographique, animatrice de télévision et chanteuse française, d'origine malienne et française[1].
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Julia Chanel, Giulia Chanel |
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Biographie
modifierJulia Channel, métisse d'origine malienne par son père et française (normande) par sa mère, est la benjamine d'une famille de 5 enfants. Elle passe son enfance dans un petit appartement de 10-12 m2 dans le 18e arrondissement de Paris[2], puis sa famille déménage en Seine-Saint-Denis à Neuilly-sur-Marne.
Après avoir eu son bac L, elle prépare quelque temps un DEUG de philosophie et d'italien à la Sorbonne[3] et travaille comme serveuse[2].
Carrière
modifierElle commence sa carrière érotique comme mannequin en posant pour la marque de maillots de bain Oncle Sam ainsi que pour des magazines tels que Playboy ou Penthouse. En , elle tourne dans son premier film pornographique amateur, La Baise dans le monde, de Pierre B. Reinhard.
Six mois plus tôt, en , répondant à une annonce de l'agence Clara Casting, et après un casting chez Pierre Woodman, elle démarre à l'âge de dix-huit ans une prolifique carrière qui l'amènera a tourner environ 120 films en 5 ans. D'abord en Allemagne, sous la direction de Nils Molitor, puis en France (Laetitia, Marc Dorcel, Alain Payet, Michel Ricaud), aux États-Unis (Andrew Blake), et en Italie (Mario Salieri, Joe D'Amato). On notera également son apparition en 1995 dans le clip censuré de la chanson Cours vite du groupe Silmarils, aux côtés de Draghixa et Zabou.
Elle est parfois créditée sous le nom de Julia Chanel, Lydia Chanel ou Julia Show. Le pseudonyme Julia Chanel est écarté à la suite d'une requête de la société Chanel qui souhaitait éviter toute confusion avec sa marque[4],[5].
En 1996, malgré une proposition avantageuse du studio américain Vivid, Julia arrête définitivement sa carrière dans le porno en se disant bouleversée par un reportage réalisé pour le journal Hot Vidéo sur le sida au Congo et inquiète pour sa propre santé car le préservatif n'était pas très populaire sur les tournages de l'époque[3].
Reconversion
modifierL'heure de la reconversion arrive et elle est engagée pour tourner dans plusieurs films traditionnels comme Les Truffes (1995), où elle joue aux côtés de Jean Reno, Frères (1994), Coup de vice (1996) aux côtés de Samy Naceri et Recto/Verso (1999) aux côtés de Smaïn. Elle se produit également dans une trentaine de téléfilms érotiques diffusés sur M6.
Elle crée également des services audiotel payants dans plusieurs pays européens et se produit dans un show très hot qui parcourt la planète. On lui propose alors d'animer des émissions sur MCM (coprésentatrice de Zoom Zoom puis elle obtient sa propre émission : Dédicaces). La chaine Canal+ fait appel à elle en 1999 pour animer une émission, Sans queue ni tête, sur son site Internet. L'émission s'avère être un succès et Julia lance alors son propre site afin de se rapprocher de ses fans. Puis elle présente Le Journal du hard en 2001, quelques mois après Alexandre Devoise (avec qui elle avait été en couple)[6], toujours sur la chaine cryptée, dont elle est la première ex-hardeuse à être la présentatrice. Cependant, elle n'arrive pas à présenter l'émission en faisant prévaloir ses conceptions et arrête six mois plus tard.
Elle apparaît ensuite dans des clips de hip-hop et déclare conserver un bon souvenir de sa carrière d'actrice pornographique. Elle présente aussi Hip hop Channel sur MCM[7]. Julia Channel a aussi fondé un site de rencontres pour célibataires, nommé mecacroquer.com.
Le , elle publie une autobiographie : L'enfer vu du ciel[8] (éditions Blanches). La sortie de ce livre est l'occasion pour elle de monter sur scène et commencer une reconversion dans la musique[8] après un premier titre sorti en 2002, « pas extraordinaire » selon elle[8].
En , Julia Channel sort son premier clip All I Want issu de son futur premier album Colors[9].
En , elle met au monde un fils nommé Ayden, et prévoit de se marier en octobre[10].
En , le single Never let me down est diffusé avec son clip[7]. Après plusieurs reports de sortie, l'album est proposé en digital fin [11].
Discographie
modifier- Forever in a Day (Radio Edit)
- Me and the Music
- Foolin' Around (Radio Edit)
- Lonely Lover
- Never Let Me Down (Radio Edit)
- Free (Radio Edit)
- Broken Heart
- Drop It Low (feat. LeMarvin) Prod. by Nightfloor
- Let Love Fill You
- I'm in Love
- Outstanding
- Spaceman
- Free (Version Française)
- What You Say
- Foolin' Around (Prince Dred Remix) [feat. KB Weal]
- Forever in a Day (Willy William Club Remix)
- Never Let Me Down (Super Stylers Remix)
- What You Say (Benjamin Terrier Remix)
- Broken Heart (Prince Dred Remix) [feat. KB Weal]
- Free (Willy William Remix Club)
- Free (Joan of Art Dubstep Remix)
- Forever in a Day (Benjamin Terrier Extended Remix)
- All I Want (Radio Edit)
- All I Want (Remix)
- All I Want (Version Remix Club)
- All I Want (Acoustique)
- Forever In A Day
- Forever In A Day (Willy William Remix)
- Forever In A Day (Digital Dog Remix)
- Free
- Free (Willy William Remix)
- Free (Version française)
- Never Let Me Down)
Récompenses
modifierFilmographie sélective
modifier- Rêves de cuir (1991), Francis Leroi.
- La Baise dans le monde (1992), Pierre B. Reinhard.
- La Vénus bleue (1993), Michel Ricaud
- Rêves de cuir 2 (1993), Francis Leroi
- Adolescenza perversa (1993), Mario Salieri
- Marco Polo (1994), Joe d'Amato
- Carol Lynn Bizarre - Die Prüfung (1994), Harry S. Morgan.
- Le Parfum de Mathilde (1994), Marc Dorcel
- Tout le monde dit oui (1994), Sandrine Vincenot
- La lunga notte della paura (1994), Mario Salieri
- Eros et Thanatos (1995), Mario Salieri
- Les Truffes (1995), Bernard Nauer.
- Coup de vice (1996), Patrick Levy.
- Désirs noirs - Belle comme le diable (1997), Patrice Gautier.
- Enquête d'échanges (1998), David Gilbert.
- Recto-verso (1999), Jean-Marc Longval.
- Gentleman détective (1999), Bruno Troisiho.
- Désirs sur toile (2000), Marc Riva.
- Stupri di guerra (2002), Nicky Ranieri.
Notes et références
modifier- « Porno, Journal du hard : Julia Channel revient sa carrière avec Thierry Ardisson | INA Arditube » (consulté le )
- Émission tout le monde en parle du 15 septembre 2001 - Interview de Julia Channel à propos de sa vie et de sa carrière par Thierry Ardisson
- Op. Cit., site officiel
- Ce pseudonyme, avec un seul n, a été écarté à la suite d'une requête de la société Chanel qui souhaitait éviter toute confusion avec sa marque (cf. Star du X n° 11 juillet-août 2007, P. 46.)
- « Julia Channel » (présentation), sur l'Internet Movie Database.
- « Julia Channel en a fini avec le parfum de scandale », Var-Matin, 25 août 2011
- Julia Channel fait du passé table rase - Gala, le 19 septembre 2013
- [/!\ SITE POUR ADULTES] Julia Channel en showcase au VIP Room Hot Vidéo, publié le 21 mars 2008
- [/!\ SITE POUR ADULTES] Découvrez le premier clip de Julia Channel Hot Vidéo, publié le 7 décembre 2010
- Julia Channel : In Love de son bébé Ayden et bientôt mariée - Purepeople.com, le 17 mai 2013
- « Julia Channel, son nouvel album "Colors" », sur 24matins.fr, (consulté le ).
- « Colors (De-Luxe Edition) par Julia Channel », sur Apple Music (consulté le ).
- « Loading... », sur juliachannel.com (consulté le ).
- Palmarès des Hots d'or
- Julia Channel : Nouvelle diva des dance floor
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la pornographie :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Site officiel