Jules Anthone
Jules Anthone (né à Bruges le et mort à Anvers le ) est un sculpteur belge. Il est lauréat du Prix de Rome belge en 1885.
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Jules Alphonse Anthone |
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Biographie
modifierJules (Julien Alphonse) Anthone est né à Bruges, le , fils d'Albert Anthone, maçon, et de Pauline De Bleecker. De 1874 à 1882, il se forme auprès du sculpteur brugeois Hendrik Pickery. Ensuite, de 1882 à 1885, il suit des cours à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers[1],[2].
En 1885, il remporte le Prix de Rome belge de sculpture grâce à son bas-relief sur le thème La Mort de César[1],[3]. Après un séjour à Londres, il part ensuite pour l'Italie et passe un an à Florence et un an et demi à Rome.
Après son retour, Jules Anthone participe régulièrement aux Salons triennaux de Bruxelles, Gand et Anvers. Il a également contribué à la décoration de la façade du Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers, pour lequel il a réalisé L'Art Romain. Il sculpte également des portraits en buste, notamment ceux de l'expert en art Henri Hymans[2] et de la tragédienne Catherine Beersmans au foyer du Théâtre royal flamand à Anvers[4].
En , un an après avoir exposé cette œuvre au palais des Académies de Bruxelles, puis à Paris, Jules Anthone expose de nouveau son Charmeur de serpents en plâtre au Salon des Beaux-Arts de Paris et reçoit une mention honorable[5]. Dix ans plus tard, en 1898, il participe à la quatrième « Exposicion de Bellas Artes e Industrias Artisticas » à Barcelone en exposant la même statue. Une version en bronze de ce charmeur de serpents se trouve actuellement dans le jardin de la Villa Amelia à Barcelone[6].
Jules Anthone participe à de nombreuses expositions dans divers lieux, comme celle du cercle Voorwaerts en 1892[7], ou l'Exposition universelle de 1894 à Anvers. Lors de l'Exposition universelle de Gand de 1913, il présente deux sculptures : Aurore et Lente.
Vers 1893, Jules Anthone quitte Etterbeek pour s'établir définitivement à Anvers, à la rue Carnot. Veuf de Marie Meul, il meurt à Anvers, à l'âge de 65 ans, le . Après un service funèbre en l'église Saint-Norbert, il est inhumé au cimetière du Schoonselhof à Anvers[1],[8].
Œuvres (sélection)
modifier- La mort de César, Prix de Rome belge de 1885.
- Jahel et Sisara, expositions triennales de 1889 et de 1891.
- La bulle de savon, Exposition universelle de 1894 à Anvers.
- Le lys, 1904, marbre KMSK Anvers.
- Buste de Henri Hymans, marbre, KMSK Anvers.
- Art romain, plâtre, KMSK Anvers.
- Buste de Victor Desguin, marbre, Hôtel de ville d'Anvers.
- Charmeur de serpents, bronze, Villa Amèlia, Barcelone.
Honneur
modifier- Chevalier de l'ordre de la Couronne[8].
Références
modifier- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Jules Anthone » (voir la liste des auteurs).
- Tourneur 1958, p. 73.
- (nl) Rédaction, « Julius Anthone », De Schelde, no 160, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Académie royale, Annuaire, vol. 60, Bruxelles, F.Hayez, , 606 p. (lire en ligne), p. 151-152.
- Tourneur 1958, p. 74.
- Société des artistes français, Salon de 1889, Paris, 464 p. (lire en ligne), p. 15.
- (es) « Encantador de serpientes », sur museunacional.cat, (consulté le ).
- Rédaction, « Voorwaarts Salon », La Réforme, no 17, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « Nécrologie », Le Matin, no 164, , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierBibliographie
modifier- Victor Tourneur, Bibliographie nationale : Jules Anthone, Bruxelles, Émile Bruylant, , 924 p. (lire en ligne), p. 73-74.
- Christine A. Dupont, Modèles italiens et traditions nationales: les artistes belges en Italie : 1830-1914, vol. 1, Belgisch Historisch Instituut te Rome, , 682 p. (ISBN 9789074461542), p. 452.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :