Jules-Gustave Besson
Jules-Gustave Besson, né le à Paris et mort à Saïgon en 1942, est un peintre et un enseignant français.
Directeur Université des beaux-arts d’Hô-Chi-Minh-Ville | |
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André Joyeux (en) |
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Biographie
modifierJules-Gustave Besson entre à l'École des beaux-arts de Paris où, de 1887 à 1895, il suit les cours d’Alexandre Cabanel, d’Élie Delaunay et de Gustave Moreau[1]. Œuvrant d'abord dans le genre religieux, il se détache rapidement de l'influence de ces maîtres pour se tourner vers le naturalisme[2]. Il se montre sensible à la condition ouvrière de son temps et de son pays ou en Angleterre. Il fut proche des peintres naturalistes Jules Bastien-Lepage ou Pascal Dagnan-Bouveret.
Il expose au Salon des artistes français de 1896 à 1925.
En 1925, il remporte le prix de l'Indochine et l'année suivante, il succède à André Joyeux en tant que directeur de l'École d'arts appliqués de Gia Định (Trường Mỹ nghệ thực hành Gia Định), dans la banlieue de Saïgon, située alors en Cochinchine française[3]. En 1940, il est remplacé par Stéphane Brecq (1894-1955). Son travail d'administrateur fut proche de celui de Victor Tardieu, directeur de l'École supérieure des beaux-arts de l'Indochine, mais sans en avoir l'envergure : néanmoins, il encouragea des étudiants à se tourner vers l'art photographique et son influence s'étendit jusqu’au Cambodge.
Il était marié à Simone Gouzé.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Gray, musée Baron-Martin ; Bretonne et son fils, ou l'écuelle vide, pastel, 46 × 30 cm.
- Marseille, musée des Beaux-Arts : Les Moissonneurs de lauriers, 1902, triptyque.
- Paris, École nationale supérieure des beaux-arts :
- Manué offre un sacrifice à l'Éternel, 1890, huile sur toile, 41 × 33 cm, pour le concours d'esquisse peinte[4] ;
- Jésus apaisant la tempête, 1891, huile sur toile, 33 × 40 cm, pour le concours d'esquisse peinte[5] ;
- Figure peinte, 1893, huile sur toile, 81 × 65 cm, pour le concours de la figure peinte[6] ;
- Diane et Actéon. Décoration en tapisserie pour le fond de la salle principale d'un rendez-vous de chasse, 1895, pour le concours du prix Jauvin d'Attainville[7].
- Remiremont, musée Charles-de-Bruyères : Devant Saint-Sulpice, 1896, huile sur toile, 198 × 151 cm[8].
- Rouen, musée des Beaux-Arts : Le Christ consolateur, 1895.
- Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage : Mineurs, vers 1900, huile sur toile.
Gravures et illustrations
modifier- 1898 : Au Pays noir, in: L'Estampe moderne (sur la région du Black Country).
Récompenses
modifier- Salon des artistes français de 1902 : médaille de 2e classe pour Les Moissonneurs de lauriers.
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Figure peinte (1893), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
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Au Pays noir, lithographie parue dans L'Estampe moderne (1898).
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Mineurs (vers 1900), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
Notes et références
modifier- Inventaire des œuvres conservées à l'École des beaux-arts de Paris.
- Charles Holmes (édit.), The International Studio, John Lane Company, New York, Volumes 21-22, 1904 : (en) « Jules Gustave Besson (…) adopts a formula of realistic art which is at the very antipodes of the idealism whereto Moreau was always devoted ; he abandons the forms of legend and of dream which live in Moreau's work ».
- Nadine André-Pallois, « L'Indochine : un lieu d'échange culturel ? » in Les peintres français. École française d'Extrême-Orient, 1997, p. 221-226 (ISBN 978-2855397849).
- « Manué offre un sacrifice à l'Éternel », notice sur ensba.fr.
- « Jésus apaisant la tempête », notice sur ensba.fr.
- « Figure peinte », notice sur ensba.fr.
- « Diane et Actéon », notice sur ensba.fr.
- Les musées municipaux de Remiremont, en ligne.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Jules-Gustave Besson » sur la base Cat'zArts.