Judah Benjamin
Judah Philip Benjamin ( - ) est un homme politique et juriste américain.
Secrétaire d'État des États confédérés d'Amérique | |
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William M. Browne (en) | |
Secrétaire à la guerre des États confédérés d'Amérique | |
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Procureur général des États confédérés | |
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Sénateur des États-Unis 36e congrès des États-Unis (en) Louisiana Class 2 senate seat (d) | |
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John S. Harris (en) | |
Sénateur des États-Unis 35e congrès des États-Unis (en) Louisiana Class 2 senate seat (d) | |
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Sénateur des États-Unis 34e congrès des États-Unis (en) Louisiana Class 2 senate seat (d) | |
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Sénateur des États-Unis 33e congrès des États-Unis (en) Louisiana Class 2 senate seat (d) | |
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Solomon W. Downs (en) | |
Député à la Chambre des représentants de Louisiane |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Judah Philip Benjamin |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Homme politique, écrivain, juriste, homme d'affaires, barrister, diplomate, ministre de la Justice |
Parti politique |
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Biographie
modifierNé sujet britannique aux Antilles, il devint citoyen des États-Unis puis des États confédérés d'Amérique. Il fut successivement membre de la Chambre des représentants de Louisiane, puis sénateur de Louisiane au Congrès des États-Unis.
Il appela les États du Sud à faire sécession pour conserver les profits garantis par la main-d’œuvre gratuite liée à l'esclavage. Il avait une plantation, Bellechasse, où travaillaient près de 150 esclaves. Il prétendait qu'il était plus humain de fouetter les Noirs et de les marquer au fer que de les mettre en prison ou de les envoyer au bagne[1].
Pendant la guerre de Sécession, il occupa trois postes différents au sein du Cabinet confédéré, dont celui de secrétaire à la Guerre. Il passait pour l'homme le plus puissant du gouvernement confédéré après Jefferson Davis[2].
Il fut le premier juif membre d'un Cabinet en Amérique du Nord et premier juif nommé à la Cour suprême des États-Unis (mais il déclinera cette nomination).
Après la chute de la Confédération, il s'installera au Royaume-Uni ou il entama une seconde carrière prospère d'avocat et fut conseil de la Reine Victoria. Il mourut en France et est enterré dans la 15e division du cimetière du Père-Lachaise.
Bibliographie
modifier- (en) Eli N. Evans, Judah P. Benjamin : the Jewish Confederate, New York, Free Press, , 469 p. (ISBN 978-0-02-908880-7, OCLC 16682648, lire en ligne)
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Judah P. Benjamin » (voir la liste des auteurs).
- Harold Sharfman, Jews on the Frontier, Chicago, 1977, p. 189-190.
- Richard S. Tedlow, Judah P. Benjamin, in Nathan M. Kaganoff, Melvin I. Urofsky, Turn to the South: Essays on Southern Jewry, Charlottesville (Virginie), 1979, p. 45.
Liens externes
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