Juana Amalia Rodríguez Hernández

femme politique espagnole

Juana Amalia Rodríguez Hernández, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Juana Amalia Rodríguez Hernández
Illustration.
Juana Amalia Rodríguez, en .
Fonctions
Députée aux Cortes Generales

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Séville
Législature XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance Juana Amalia Rodríguez Hernández
Date de naissance (69 ans)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômée de Université de Cordoue
Profession Fonctionnaire

Elle est élue députée de la circonscription de Séville lors des élections générales de .

Biographie

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Vie privée

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Elle nait dans un petit village de la province de Cáceres en 1955. Passant son enfance et une partie de sa jeunesse sous le franquisme, elle se tourne vers les partis de gauche encore dans la clandestinité.

Elle est mariée avec Emilio de Llera — conseiller à la Justice et à l'Intérieur de la Junte d'Andalousie entre et  — et mère de trois enfants dont Rosauro Varo[1], compagnon de l'actrice Amaia Salamanca[2].

Haute-fonctionnaire andalouse

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Elle commence ses études à l'université de Séville mais les termine à l'université de Cordoue pour des motifs familiaux où elle obtient sa licence en droit. Revenue à Séville, elle commence à travaille dans l'administration de la Junte d'Andalousie. Elle réussit le concours de la fonction publique en 1991 et intègre le Corps supérieur des Administrateurs généraux[3].

Entre 1988 et 1997, elle est cheffe du service de la promotion des consommateurs. Elle participe à la mise en place de la Junte arbitrale régionale de la consommation et en devient la première présidente de 1993 à 1999. En 1997, elle est nommée membre de la commission assesseure au commerce intérieur et coordonnatrice générale de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la coopération économique. En 1999, elle est nommée secrétaire générale du Conseil économique et social d'Andalousie ; poste qu'elle occupe jusqu'en 2010, lorsqu'elle devient directrice-gérante de l'Agence de défense des compétences andalouses. Entre et , elle est secrétaire générale des Relations avec le Parlement d'Andalousie[4].

Adhésion au PSOE

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Elle adhère au PSOE à la fin des années 1970, lorsque le gouvernement d'Adolfo Suárez légalise les partis de gauche dans le cadre de la Transition démocratique. Depuis, elle milite dans le groupement local des districts sévillans de Triana et de Los Remedios — le même que celui de Susana Díaz — dont elle est présidente.

Députée andalouse

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Elle est investie en dixième position sur la liste de José Antonio Griñán dans la circonscription autonomique de Séville à l'occasion des élections andalouses de [5]. Le parti ne remporte que neuf sièges et elle n'est pas élue. Avec le remplacement de Griñán à la présidence de la Junte par Susana Díaz et la démission de celui-ci de son mandat de parlementaire régional, Amalia Rodríguez devient députée au Parlement d'Andalousie en [6]. Elle est porte-parole à la commission du Règlement et siège à la commission de l'Éducation, de la Culture et du Sport, et à celle de l'Économie, de l'Innovation, de la Science et de l'Emploi.

Elle perd son mandat avec le tenue des élections andalouses anticipées de , convoquées par la présidente de la Junte. Elle est alors nommée au poste de secrétaire générale au Tourisme par Luciano Alonso, conseiller à l'Éducation, à la Culture, aux Sports, au Tourisme et au Commerce[7]. Elle fait alors l'objet de critiques car elle est la femme du conseiller à la Justice[8].

Députée nationale

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Elle se porte candidate lors des élections générales de en occupant la deuxième place sur la liste menée par Antonio Pradas dans la circonscription de Séville[9],[10]. Elle fait son entrée au Congrès des députés après que la liste a obtenu l'appui de 371 142 électeurs (33,92 %) et remporté cinq des douze mandats en jeu. Elle est membre de la commission de l'Économie et de la Compétitivité, de la commission de l'Emploi et de la Sécurité sociale et est porte-parole adjointe à celle du Suivi et de l'Évaluation des accords du pacte de Tolède.

Elle conserve sa place sur la liste lors du scrutin législatif anticipé de [11],[12], et est réélue au palais des Cortes après que la liste a remporté quatre mandats. De nouveau membre de la commission de l'Emploi et de la Sécurité sociale, elle intègre la commission de la Culture et conserve ses attributions à la commission du pacte de Tolède.

Notes et références

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  1. (es) « Rosauro Varo: el pelotazo en los negocios del hombre perfecto. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  2. (es) « Griñán vuelve a casa. », sur sevilla.abc.es, (consulté le ).
  3. (es) « Juana Amalia Rodríguez Hernández, nueva secretaria general para el Turismo. », sur juntadeandalucia.es, (consulté le ).
  4. (es) « Juana Amalia Rodríguez, nueva secretaria general de Relaciones con el Parlamento. », sur europapress.es, (consulté le ).
  5. (es) Junte électorale de Séville, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Andalucía, convocadas por Decreto del Presidente 1/2012, de 30 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  6. (es) « Juana Amalia Rodríguez toma posesión como nueva diputada en el Parlamento andaluz, en sustitución de Griñán. », sur europapress.es, (consulté le ).
  7. (es) « Susana Díaz recoloca a la mujer del consejero de Justicia. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  8. (es) « Zoido, Pradas, Salmerón, Pascual... Estos son los diputados que Sevilla manda al Congreso. », sur sevilla.abc.es, (consulté le ).
  9. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  10. (es) « El PSOE aprueba sus listas con Pradas de número uno, Amalia Rodríguez de dos, Limones tres y Cuello cuatro. », sur 20minutos.es, (consulté le ).
  11. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
  12. (es) « El PSOE mantiene en las listas del 26-J a los candidatos que lograron escaño en diciembre. », sur diariodesevilla.es, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Fiche sur le site du Parlement d'Andalousie : IXe législature.
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : XIe et XIIe législatures.