Jour sans fin à Youriev

film de Kirill Serebrennikov, sorti en 2008

Jour sans fin à Youriev (en russe : Юрьев день) est un film russe de Kirill Serebrennikov sorti sur écran en 2008.

Jour sans fin à Youriev

Titre original Юрьев день
Réalisation Kirill Serebrennikov
Scénario Iouri Arabov
Acteurs principaux
Sociétés de production Pervaïa videokompania
Pays de production Drapeau de la Russie Russie
Genre Drame
Durée 120 min
Sortie 2008

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Avant de quitter définitivement la Russie pour l'Allemagne, une célèbre cantatrice d'opéra, Liouba (Ksenia Rappoport) emmène son fils avec elle dans une petite ville (Iouriev-Polski) pour faire ses adieux à sa terre natale. Pour elle c'est un endroit romantique, tel que ceux décrits par les poètes russes. Le fils soumis aux caprices de sa mère visite l'exposition du kremlin local, puis disparaît. Liouba inquiète puis angoissée cherche d'abord son fils, mais comme elle ne le retrouve pas elle reste dans la petite ville à attendre son Andriocha (Roman Chmakov). Peu à peu elle change au contact des habitants de la ville et de leur mode de vie provinciale fort différent de celui d'une diva moscovite.] Liouba perd son fils mais elle finit par perdre aussi sa voix, sa personnalité capricieuse. Elle finit par devenir nettoyeuse dans un dispensaire occupée à des taches pénibles. Mais dans cette nouvelle femme apparaissent des qualités insoupçonnées.

 
Ksenia Rappoport en 2011

Fiche technique

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Distribution

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Production

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  • Producteur : Natalia Morkitskaïa
  • Société de production: Pervaïa videokompania

Tournage

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Lieu principal de tournage: l'enceinte du Monastère Saint-Michel-Archange à Iouriev-Polski

Le tournage d'une partie du film a été réalisé dans l'enceinte du Monastère Saint-Michel-Archange à Iouriev-Polski mais également à Aleksandrov, ville voisine de Iouriev-Polski [1].

Prix et récompenses

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Accueil critique

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Eugénie Zvonkine, critique et historienne due cinéma, analyse Jour sans fin à Youriev et y voit un exemple frappant du retour dans le cinéma russe contemporain de la figure de l'enfermement, de l'espace comme piège qui existait dans le cinéma soviétique[4]. Le fils de la cantatrice disparaît de manière inexpliquée et elle se trouve dans l'incapacité de partir de la ville. Elle est intérieurement modifiée par la disparition mais d'autres disparitions suivent : elle a une extinction de voix, les roues de sa voiture sont volées les unes après les autres. Elle perd aussi son maquillage et cela la rend méconnaissable. Elle finit par devenir femme de ménage dans un dispensaire pour tuberculeux. Elle ne chante plus que dans la chorale de l'église locale. L'enlisement dans laquelle elle s'enfonce est métaphorique, plus psychologique que réel. Ce ne sont pas les pertes de roues de sa voiture qui l'empêche de quitter la ville mais la nécessité qu'elle éprouve de se laisser aspirer par son passé dans la ville. Beaucoup ont vu dans ce film un itinéraire de salvation par la foi, une transfiguration, un miracle[5]

Références

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Liens externes

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