Josiane Andros
Josiane Andros, née le dans le 15e arrondissement de Paris (France) est une femme politique communiste française. Elle est maire de L'Île-Saint-Denis de 1971 à 1998 et conseillère générale de Seine-Saint-Denis de 1967 à 2001.
Maire L'Île-Saint-Denis | |
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Ghislaine Durand (d) |
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Biographie
modifierLe père de Josiane Andros, Jean Émile Andros (1903-1982) est un ouvrier métallurgiste et syndicaliste, sa mère, Gilberte Bourdoneau (1913-1993) est employée de bureau et militante communiste[1],[2].
Josiane Andros obtient le diplôme du brevet (BEPC) et un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) d’employée de bureau. Elle travaille comme secrétaire à l’École normale de Bourges, puis à l’inspection académique et comme secrétaire de direction aux Ponts et chaussées[3].
Josiane Andros adhère à l'Union des jeunes filles de France (UJFF) en 1953, une organisation du Parti communiste français alors dirigée par sa sœur Mireille Canestrelli[3].
Elle participe au Festival mondial de la jeunesse à Varsovie en août 1955 et à une école de la jeunesse en 1956. Elle devient secrétaire fédérale du Cher de l’UJFF, siége au comité national et au bureau national[3].
En janvier 1956, elle adhère au Parti communiste, cellule Paul Langevin à Bourges et entre au comité fédéral du Cher en mai 1961. Après avoir suivi une formation en août 1962, elle entre au bureau fédéral à l'âge de vingt-deux ans[3].
En 1963, Josiane Andros est appelée à la direction de l’UJFF à Paris où elle coopère avec Hélène Luc et Monique Mercieca jusqu’au début de l’année 1967[3].
Elle épouse Roger Akoun, un ouvrier métallurgiste, membre du PCF et ils ont un enfant mais le couple se sépare après deux ans[3].
Le comité fédéral communiste de Seine-Saint-Denis l'accueille en 1968. Elle accède au bureau fédéral en 1974 puis au secrétariat en 1982[3].
En mars 1965, elle est élue conseillère municipale de L'Île-Saint-Denis où elle est domiciliée[4],[5]. Elle succède à Pierre Sotura comme maire de la ville en 1971. Elle reste maire pendant 27 ans jusqu'à sa démission en 1998, en cours de mandat. Elle continue cependant à siéger au conseil municipal[6].
Elle est élue conseillère générale du canton de Saint-Denis-Sud en 1967 et est vice-présidente du conseil général jusqu’en mars 2001[4]. Elle est présidente de l'Office public départemental HLM de Seine-Saint-Denis de juin 1998 à juin 2001[7].
Josiane Andros vit sa retraite à L’Île-Saint-Denis[3].
Distinctions
modifierRéférences
modifier- (en) « Family tree of Gilberte BOURDONNEAU », sur Geneanet (consulté le )
- « Généalogie de Jean Emile ANDROS », sur Geneanet (consulté le )
- Claude Pennetier, « ANDROS Josiane, Suzanne », sur maitron.fr, (consulté le ).
- « Mme Josiane ANDROS - Secrétaire, permanente du PCF - Biographie mise à jour le 02 avril 2001 - LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )
- Madeleine Leveau-Fernandez, L’Île-Saint-Denis, Au fil de l’histoire, Éditions Messidor, , 159 p. (ISBN 978-2-209-05986-7), p. 124
- Par J.-P. V. Le 2 mai 1998 à 00h00, « Le maire de L´Ile Saint-Denis démissionne », sur leparisien.fr, (consulté le )
- oph, « Histoire de Seine-Saint-Denis Habitat », sur Seine-Saint-Denis habitat, (consulté le )
- « Décret du 10 novembre 1998 portant promotion et nomination JORF n°265 du 15 novembre 1998 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Liens
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