Joseph Frankforter
Joseph David Frankforter (né en 1938 au Caire) est un rabbin français, rabbin à Lyon, puis à Paris, qui est un éducateur et aussi responsable de sa propre ligne de produits cacher[1].
Naissance | |
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Nom de naissance |
Joseph David Frankforter |
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Simone Calitchi |
Éléments biographiques
modifierJoseph Frankforter est né au Caire, en Égypte en 1938, dans une famille juive orthodoxe ashkénaze, hassidique. Il étudie au Séminaire israélite de France (SIF) dont il sort diplômé rabbin. Il étudie également à la Yechiva d'Aix-les-Bains.
Il épouse Simone Calitchi, la fille aînée du docteur Calitchi, médecin parisien d'origine roumaine. il est le beau-frère de l'historien Lazare Landau de Strasbourg.
Le rabbin Joseph Frankforter enseigne le Talmud à l'École Yabné dans le 5e arrondissement de Paris.
Il devient rabbin à Lyon avant de revenir à Paris, comme rabbin de la synagogue Adas Yereim, aussi appelée « synagogue de la rue Cadet » ou encore « communauté israélite de la Stricte Observance », synagogue longtemps associée au rabbin Élie Munk.
Ce qui est remarquable avec la communauté de la rue Cadet est qu'elle est de rite ashkenaze alsacien-allemand. Le rabbin Joseph Frankforter est de tradition hassidique. Il porte d'ailleurs le Shtreimel.
À la tête de la Communauté de la rue Cadet, le rabbin Claude Lemmel lui succède.
Le rabbin Joseph Frankforter crée son propre Shtiebel et fonde aussi une Yechiva.
Ce qui est aussi remarquable dans la formation du rabbin Joseph Frankforter est qu'il est un produit à la fois du consistoire (le séminaire israélite de France) et de l'école indépendante (la yechiva d'Aix-les-Bains).
Il représente un des éléments importants de la communauté juive Haredi française, avec Igoud H'aredi.
Bibliographie
modifier- Roger Berg. Histoire du rabbinat français (XVIe-XXe siecle). Collection "Patrimoines-Judaïsme". Éditions du Cerf: Paris, 1992. (ISBN 2-204-04252-8)
- Jacky Milewski. Et Dieu parmi les cendres. Réflexion théologique sur la Shoah. Joseph David Frankforter (Préfacier), LICHMA (EDITIONS), 2009[2].
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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