Joseph Blanc (homme politique)

personnalité politique française
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Joseph Blanc, né le à Saint-Jorioz et mort le à Lyon, est un instituteur et homme politique français, sénateur de 1936 à 1941 et maire d'Annecy de 1909 à 1941.

Joseph Blanc
Fonctions
Sénateur français

(5 ans, 2 mois et 6 jours)
Circonscription Haute-Savoie
Maire d'Annecy

(32 ans)
Prédécesseur Marius Ferrero
Successeur Georges Cartier
Président du Conseil général de la Haute-Savoie

(3 ans)
Prédécesseur Fernand David
Successeur Paul Jacquier
Conseiller général de la Haute-Savoie

(27 ans)
Circonscription Canton d'Annecy-Sud
Prédécesseur Albert Crolard
Biographie
Nom de naissance Joseph Marie Blanc
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Jorioz, Haute-Savoie (France)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Lyon 1er, Rhône (France)
Nationalité française
Profession Instituteur
Résidence Haute-Savoie

Famille

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Joseph Blanc nait le à Saint-Jorioz[1]. Issu d'une famille paysanne, il devient instituteur dans les communes d'Évian-les-Bains, d'Annecy, de Manigod, d'Arenthon et d'Aviernoz[1].

Carrière politique

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Joseph Blanc embrasse la carrière politique en devenant conseiller municipal d’Annecy en 1904. Il est ensuite élu maire de la commune en 1909, fonction qu'il conserve pendant 31 ans jusqu'à son décès[2].

Il est à l'origine de l'association des maires de Haute-Savoie, dont il devient président[1]. En 1913, il est élu conseiller général du canton d’Annecy-Sud, puis en 1935, il est désigné par ses pairs président du conseil général, fonction qu'il exerce jusqu'en 1938 où il est remplacé par Paul Jacquier. en 1936, il est en outre élu sénateur, radical, en 1936[3]. Il est inscrit au groupe de la gauche démocratique[1].

Il est fait chevalier, puis promu officier, enfin commandeur de la Légion d'honneur[1]. Il est aussi un haut-dignitaire de la franc-maçonnerie[3],[2].

Lors de la réforme constitutionnelle du 10 juillet 1940, il fait partie des parlementaires qui votent les pleins pouvoirs à Philippe Pétain[1].

Il décède le à Lyon[4], des suites d'une opération et est inhumé dans son village de naissance. Son adjoint, M. André, assure l'intérim à la tête de la ville d'Annecy jusqu’à la décision du gouvernement de Vichy du de le remplacer par le général Cartier[5].

Voir aussi

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Sources

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  • « Joseph Blanc (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d e et f Jean Jolly et Adolphe Robert, Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, Volume 2, Presses universitaires de France, .
  2. a et b Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie. Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0 et 2-84206-374-0, lire en ligne), p. 28.
  3. a et b Justinien Raymond, La Haute-Savoie sous la IIIe République : histoire économique, sociale et politique, 1875-1940, volume 2, Seyssel, Éd. du Champ vallon, , 1171 p. (ISBN 2-903528-25-X et 9782903528256), p. 1076.
  4. Archives municipales de Lyon, 1er arrondissement, année 1941, acte de décès no 20, cote 2E3241
  5. Michel Germain, Chronique de la Haute-Savoie pendant la seconde guerre mondiale. Tome 1 : La nuit sera longue, La Fontaine de Siloée, Collection « Savoisiennes », (ISBN 2-84206-412-7 et 978-2842064129), p. 223.