Joseph-François Le Malliaud de Kerharnos

personnalité politique française

Joseph-François Le Malliaud de Kerharnos ( à Locminé à Vannes) est un avocat français entré en politique à la Révolution, député à la Convention nationale puis membre du Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif.

Joseph-François Le Malliaud de Kerharnos
Fonctions
Conseiller général du Morbihan
Député du Morbihan au Corps législatif

(3 ans, 6 mois et 6 jours)
« Député » du Morbihan au Conseil des Anciens

(7 mois et 1 jour)
Élection
Député du Morbihan au Conseil des Cinq-Cents
Élection
Député du Morbihan à la Convention nationale

(1 an, 1 mois et 10 jours)
Élection
Député du Morbihan à l'Assemblée législative

(11 mois et 19 jours)
Élection
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Locminé (Bretagne, France)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Vannes (Morbihan, France)
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique Gauche
Père Yves-Vincent Le Malliaud de Kerharnos
Mère Julienne Corbel
Profession Avocat

Biographie

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Fils d’Yves-Vincent Le Malliaud de Kerharnos, avocat, et de Julienne Corbel, il est avocat à Vannes avant la Révolution et est nommé, lors de la suppression des parlements (1789), membre de la cour supérieure qui les remplace provisoirement. Il est élu le , procureur général-syndic de son département. En cette qualité, il rédige un grand nombre de proclamations notamment celle du , dans laquelle il s’efforce de concilier la constitution civile du clergé avec les devoirs les plus étroits du catholicisme romain. Le , le département du Morbihan l’élit député à l’assemblée législative, le 2e sur 8, par 276 voix sur 390 votants. Membre du comité féodal, Le Malliaud demande le rétablissement de la loi des passeports, fait régler le le mode de rachat des droits casuels et se tient en correspondance suivie avec ses commettants qui, le , l’envoyèrent siéger à la Convention, le 1er sur 6, par 301 voix sur 451 votants.

Dans le procès du roi, il répond au 2e appel nominal : « Nos pouvoirs sont illimités ; il faut épargner au peuple de nouvelles factions. Je dis non. » Et au 3e appel : « J’ai pensé que l’existence honteuse de Louis était moins dangereuse que sa mort. Je vote pour la réclusion provisoire et le bannissement à la paix. » Envoyé en en mission avec Jacques Guermeur dans le Morbihan et le Finistère, il s'emporte contre les nobles et les prêtres « également féroces et sanguinaires », fait arrêter nombre de suspects parmi lesquels les servantes des prêtres réfractaires, et écrit à la Convention pour demander des forces destinées à disperser les rebelles d'Ille-et-Vilaine.

Élu, le 21 vendémiaire an IV, député du Morbihan au Conseil des Cinq-Cents, à la pluralité des voix sur 132 votants, il sort du Conseil l'année suivante, et est nommé commissaire du Directoire exécutif près l'administration centrale du Morbihan. Il quitte ces fonctions après son élection le 20 germinal an VII au Conseil des Anciens comme député du Morbihan, et, favorable au coup d’État de brumaire, est choisi par le Sénat conservateur comme député de son département au nouveau Corps législatif, le 4 nivôse an VIII. Sorti du Corps législatif en l'an XI, il est nommé juge d'instruction à Vannes et conseiller général du Morbihan. Il adhère à l'Acte additionnel pendant les Cent-Jours, et est atteint de ce chef par la loi du 12 janvier 1816. Contraint à l'exil, il se retire d'abord à Jersey, puis en Prusse, et enfin en Belgique, à Alost, d'où il demande au gouvernement, en 1818, l'autorisation de rentrer en France, qui lui est accordée par une ordonnance royale du .

Mandats

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  • 30/08/1791 - 20/09/1792 : Morbihan - Majorité réformatrice
  • 05/09/1792 - 26/10/1795 : Morbihan - Gauche
  • 13/10/1795 - 20/05/1797 : Morbihan - Gauche
  • 25/12/1799 - 01/07/1803 : Morbihan

Notes et références

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Sources

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Autres liens

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