Josefa Amar y Borbón

Intellectuelle, pédagogue et écrivaine espagnole

Josefa Amar y Borbón, née à Saragosse le et morte dans cette même ville le , est une intellectuelle, pédagogue et écrivaine espagnole du Siècle des Lumières, pionnière dans la lutte pour les droits des femmes en Europe.

Josefa Amar y Borbón
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
SaragosseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Josefa Amar y BorbónVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
Conflit
Mouvements
Educación (d), siècle des Lumières, ilustración (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Elle grandit dans un milieu aisé et intellectuel[1]. Son père, José Amar y Arguedas, est le médecin de chambre de Ferdinand VI, et sa mère est Ignacia de Borbón y Vallejo. Elle a six frères et cinq sœurs, son frère aîné étant Antonio José Amar y Borbón, presidente (gouverneur) de la Vice-royauté de Nouvelle-Grenade en 1802.

D'origine aragonaise, sa famille s'installe très tôt à Madrid. Elle reçoit dans la capitale une solide formation littéraire, notamment en latin, grec et dans les langues modernes.

Après son mariage de convenance à l'âge de 23 ans avec Joaquín Forts Piquer, de 47 années plus vieux qu'elle[2], elle décide d'être active dans sa vie professionnelle et occupe différents postes dans les institutions de l'époque.

En 1782, elle devient la première femme à adhérer à la Société économique royale de l'Aragon. Elle écrit et oriente son activité sur la défense des droits des femmes, notamment dans leur capacité à prétendre aux activités intellectuelles, politiques et administratives, ce qui suscite des controverses dans l'Europe d'alors[3].

Influencée par la pensée des Lumières des auteurs français et celle de John Locke, elle est l'une des pionnières de la pensée féministe en Europe[4].

Appelant de ses vœux le développement d'une éducation libérale, elle désapprouve, par exemple, que les filles soient éduquées dans des institutions religieuses[5].

Postérité

modifier

Notes et références

modifier
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « osefa Amar y Borbón » (voir la liste des auteurs).
  1. « Josefa Amar y Borbón | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  2. (es) « Josefa Amar y Borbón, el feminismo ilustrado », sur Crónica Global (consulté le )
  3. (es) Santiago Navascués Alcay, « Josefa Amar y Borbón », sur El Periódico de Aragón, (consulté le )
  4. Isabel Morant Deusa et Mónica Bolufer-Peruga, « Josefa Amar y Borbón. Une intellectuelle espagnole dans les débats des Lumières », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 13,‎ , p. 69–97 (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.640, lire en ligne)
  5. (es) « Descubre a una ferviente católica y defensora de los derechos de la mujer », sur Aleteia.org | Español - valores con alma para vivir feliz, (consulté le )
  6. « Brooklyn Museum: Josefa Amar », sur www.brooklynmuseum.org (consulté le )

Voir aussi

modifier

Liens externes

modifier