José Millán-Astray
José Millán-Astray y Terreros est un militaire espagnol né le à La Corogne, et mort le à Madrid.
Procurateur aux Cortes franquistes 4e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Procurateur aux Cortes franquistes 3e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Procurateur aux Cortes franquistes 2e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Procurateur aux Cortes franquistes 1re législature des Cortes franquistes (d) | |
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Commandant en chef Légion espagnole | |
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Eugenio Sanz de Larín (d) | |
Commandant en chef Légion espagnole | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
José Millán Astray |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation |
Académie d'infanterie de Tolède (en) |
Activités |
Homme politique, militaire, légionnaire espagnol |
Père |
José Millán Astray (d) |
Fratrie |
Pilar Millán Astray (en) |
Idéologie | |
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Membre de | |
Arme | |
Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions |
Biographie
modifierNé à la Corogne le . En , il intègre l'académie d'Infanterie de Tolède, dont il sort officier diplômé à l'âge de 16 ans. En , il intègre l'École supérieure de Guerre.
Membre de l'état-major de l'armée lorsqu'une insurrection éclate aux Philippines, José Millán-Astray y Terreros s'engage comme volontaire avec le grade de sous-lieutenant. Sa conduite au combat lui vaut plusieurs décorations prestigieuses (Cruz de María Cristina, Cruz Roja al Mérito Militar, et Cruz Primera Clase al Mérito Militar). À seulement 18 ans, il défend la ville de San Rafael (Bulacan) à la tête d'une trentaine d'hommes contre environ deux mille indépendantistes philippins.
De retour à Tolède, il enseigne l'art militaire à l'académie d'infanterie.
Il fonde en 1920, avec l'appui du haut commissaire du Maroc, le général Dámaso Berenguer, la Légion espagnole, dont les caractéristiques sont similaires à celles de la Légion étrangère française, dans laquelle s'incorporent de jeunes militaires, tel Francisco Franco[1].
En 1921, pendant la guerre du Rif, la Légion vient, sous son commandement, rompre le siège de Melilla par des troupes marocaines. Pendant cette guerre, il est grièvement blessé à la poitrine, à la jambe, au bras gauche (qui sera amputé après un début de gangrène) et à l'œil droit (qu'il perdra). Des problèmes de personnalité vraisemblablement causés par ses nombreuses blessures et handicaps l'éloignent du commandement des troupes. Il participe au soulèvement militaire de 1936 qui débouche sur la guerre civile, mais ne participe pas à la conspiration.
Il est l'auteur du cri de ralliement franquiste pendant la guerre d'Espagne « Viva la muerte ».
Il aurait lancé aussi « À mort l'intellectualité traîtresse ! »[2],[3], en contre le philosophe Miguel de Unamuno à l’université de Salamanque, dont celui-ci était le recteur.
Il meurt le à Madrid, d'une défaillance cardiaque. C'est son médecin, le docteur Mauro-José Rodríguez Rey, qui était aussi son ami intime et son élève à la légion, qui se charge d'annoncer en personne son décès à Franco. Il est enterré au cimetière de l'Almudena, à Madrid.
Au cinéma
modifierDans le film Lettre à Franco (2019), son rôle est interprété par Eduard Fernández.
Notes et références
modifier- Cyril Hofstein, « Légion étrangère espagnole, les "fiancés de la mort" », Le Figaro Magazine, , p. 54-62 (lire en ligne).
- « Unamuno sin leyenda », par Lola Galán, El País, 18 octobre 2009.
- « Muera la intelectualidad traidora », voir « Filosofía, deconstrucción, fenomenología y religión en la crisis de nuestro mundo transmoderno », Juan Carlos Moreno Romo, Escritos, vol. 19 no 43 Bogotá, 2011.