José Luis Sáenz de Heredia
José Luis Sáenz de Heredia, né le à Madrid et mort le dans la même ville, est un réalisateur espagnol, emblème du cinéma franquiste.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
José Luis Sáenz de Heredia y Osio |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Fratrie |
María de las Nieves Sáenz de Heredia (d) |
Enfant |
Ricardo Sáenz de Heredia Casado (d) |
Parentèle |
Pilar Primo de Rivera (cousine germaine) José Antonio Primo de Rivera (cousin germain) |
Distinctions | Liste détaillée Médaille du Círculo de Escritores Cinematográficos au Meilleur réalisateur (d) (, , et ) Medal from the Circle of Cinematographic Writers for the best original plot (d) ( et ) Grand-croix de l'ordre du Mérite civil d'Espagne () |
---|---|
Films notables |
La Race (1941) Historias de la radio (1955) |
Tu lo condanneresti? (d) |
Biographie
modifierIssu du milieu aristocratique madrilène, il commence sa carrière dans le cinéma au début des années 1930, en compagnie notamment de Luis Buñuel[1] avec lequel il travaille sur quatre films, dont ¿Quién me quiere a mí? qu'ils co-réalisent, sorti trois mois avant le déclenchement de la Guerre d'Espagne en 1936. Le conflit séparera leurs destins : Buñuel s'exile, tandis que Sáenz de Heredia, cousin de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange, reste à Madrid.
Il devient en quelque sorte le réalisateur officiel de l'Espagne franquiste[1] : en 1942, il adapte un scénario de Francisco Franco sous le titre de La Race ; ses films sont envoyés aux festivals de Cannes[2], Venise et Berlin, le Círculo de Escritores Cinematográficos le prime huit fois entre 1948 et 1963, il est plusieurs fois membre du jury du Festival de Saint-Sébastien. Il obtient de gros succès et dirige des stars comme Sara Montiel ou María Félix. Son meilleur film[1] reste la comédie Historias de la radio (1955), avec Francisco Rabal et José Isbert. En 1964 sort son documentaire Franco: ese hombre, à la gloire du Caudillo, commande à l'occasion des vingt-cinq ans de la dictature.
Il meurt à 81 ans d'un œdème aigu du poumon, sans jamais avoir renié sa filiation franquiste[1].
Filmographie sélective
modifierRéalisateur
modifier- 1934 : Patricio miró a una estrella (es)
- 1935 : La Fille de Juan Simon (La hija de Juan Simón)
- 1936 : Qui m'aime ? (es) (¿Quién me quiere a mí?)
- 1941 : A mí no me mire usted (es)
- 1942 : La Race (Raza)
- 1943 : El escándalo (es)
- 1945 : El destino se disculpa (es)
- 1945 : Bambú (es)
- 1947 : Mariona Rebull (es)
- 1948 : Las aguas bajan negras (es)
- 1948 : La mies es mucha (es)
- 1950 : Le Plus Bel Amour de Don Juan (es) (Don Juan)
- 1952 : L'Emprise du destin (Los ojos dejan huellas)
- 1954 : Tout est possible à Grenade (Todo es posible en Granada)
- 1955 : Historias de la radio (es)
- 1957 : Faustina
- 1959 : Zoras le Rebelle (es) (Diez fusiles esperan)
- 1960 : El indulto (es)
- 1962 : El grano de mostaza (es)
- 1963 : Los derechos de la mujer (es)
- 1963 : La Fête de la colombe (es) (La verbena de la Paloma)
- 1964 : Franco, ese hombre (es)
- 1965 : Historias de la televisión (es)
- 1966 : Frère torero (es) (Fray Torero)
- 1967 : Pero... ¿en qué país vivimos? (es)
- 1968 : Relaciones casi públicas (es)
- 1969 : Juicio de faldas (es)
- 1969 : El taxi de los conflictos (es)
- 1970 : ¡Se armó el belén! (es)
- 1970 : Don Erre que erre (es)
- 1970 : El alma se serena (es)
- 1971 : Me debes un muerto (es)
- 1971 : La decente (es)
- 1971 : Los gallos de la madrugada (es)
- 1973 : Proceso a Jesús (es)
- 1974 : Cuando los niños vienen de Marsella (es)
- 1975 : Solo ante el Streaking (es)
Acteur
modifier- 1937 : Sentinelle, alerte ! (¡Centinela, alerta!) de Jean Grémillon et Luis Buñuel
Notes et références
modifier- (es) Ángel Fernández-Santos, « Muere José Luis Saenz de Heredia, el máximo cineasta del franquismo militante », sur El País,
- Fiche du réalisateur sur le site officiel du Festival de Cannes
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :