Johnny Paul Koroma
Johnny Paul Koroma (né le et mort le ) est un militaire et homme politique sierra-léonais. Il est à la tête du Conseil révolutionnaire des forces armées (AFRC), chef de l'État de facto, de mai 1997 à février 1998, durant la guerre civile.
Johnny Paul Koroma | |
Koroma en 1999. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil révolutionnaire des Forces armées de la République de Sierra Leone (chef de l'État, de facto)[N 1] | |
– (8 mois et 12 jours) |
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Vice-président | Foday Sankoh Solomon Musa |
Prédécesseur | Ahmad Tejan Kabbah |
Successeur | Ahmad Tejan Kabbah |
Biographie | |
Nom de naissance | Johnny Paul Koroma |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tombudu, District de Kono (Sierra Leone britannique) |
Date de décès | (à 43 ans) |
Lieu de décès | Binkolo, District de Bombali (Sierra Leone) |
Nationalité | sierra-léonaise |
Parti politique | Peace and Liberation Party |
Diplômé de | Académie militaire royale de Sandhurst |
Profession | militaire |
Religion | christianisme |
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Présidents de la République de Sierra Leone | |
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Biographie
modifierCarrière militaire
modifierIl est né à Tombodu, dans le district de Kono, dans l'est de la Sierra Leone. C'est un Limba du nord, la même ethnie que celle du président Joseph Saidu Momoh, chassé du pouvoir par un coup d'État le .
Johnny Paul Koroma reçoit sa formation militaire au Nigeria et en Grande-Bretagne. Il commande les forces gouvernementales contre le Revolutionary United Front (RUF) de Foday Sankoh.
Les coups d'État
modifierIl est arrêté en août 1996 après avoir été suspecté de préparer un coup d'État, visant à prendre le contrôle du sud du pays.
Il est libéré le après un coup d'État réussi par ses troupes de l'AFRC, qui contraignent à l'exil le président élu Ahmad Tejan Kabbah. Peu de temps après, il conclut un accord avec le RUF, pour se partager le pouvoir[1].
Il est chassé du pouvoir lorsque les forces armées de l'ECOMOG entrent dans la capitale Freetown, pour remettre en place le président Ahmad Tejan Kabbah, le .
À la fin de la guerre civile, il se présente aux élections générales, du , comme candidat présidentiel. Il perd avec 4 % des voix, face à Ahmad Tejan Kabbah.
Le , il est soupçonné d'avoir préparé une attaque contre un dépôt militaire de Freetown. Selon la presse sierra-léonaise, cette attaque était la première étape dans une nouvelle tentative de coup d'État. Le gouvernement de Sierra Leone ne fait aucun commentaire.
L'inculpation
modifierLe , il est inculpé par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone de crimes de guerre. En fuite, il n'est par contre jamais arrêté.
Le , il est officiellement déclaré mort au Liberia voisin, dans des circonstances mystérieuses[2],[3].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Exerce durant l'exil en Guinée de son prédécesseur chassé par un coup d'État, Ahmad Tejan Kabbah.
Références
modifierLiens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :