John Stuart (3e comte de Bute)
John Stuart né à Édimbourg le et mort le à Westminster, est un noble écossais issu de la Maison de Stuart, 3e comte de Bute et homme d'État. Il est ministre d'État et Premier ministre du royaume de Grande-Bretagne de 1762 à 1763.
John Stuart | ||
John Stuart en 1773 | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Premier ministre de Grande-Bretagne | ||
– (10 mois et 13 jours) |
||
Monarque | George III | |
Prédécesseur | Thomas Pelham-Holles | |
Successeur | George Grenville | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Édimbourg (Grande-Bretagne) | |
Date de décès | (à 78 ans) | |
Lieu de décès | Westminster (Londres, Grande-Bretagne) | |
Sépulture | Rothesay | |
Nationalité | Britannique | |
Parti politique | Parti tory | |
Conjoint | Mary Stuart | |
Diplômé de | Université de Leyde | |
Religion | Église épiscopalienne écossaise | |
|
||
|
||
Premiers ministres de Grande-Bretagne | ||
modifier |
Biographie
modifierIl est élu membre du Parlement à 24 ans. Ayant plu au prince et à la princesse de Galles par l'élégance de ses manières, il est placé auprès de leur fils (depuis George III), héritier de la couronne, sur lequel il acquiert le plus grand ascendant. À l'avènement de ce prince (1760), il devient premier ministre et se déclare chef du parti tory. Il se rend odieux par plusieurs mesures impopulaires ; cependant il termine la Guerre de Sept Ans que la Grande-Bretagne faisait depuis plusieurs années à la France, et conclut en 1763 une paix avantageuse pour son pays.
Il lance un périodique Le Briton pour défendre sa politique, et s'attache la collaboration du romancier Tobias Smollett. Cependant dans l'Angleterre du XVIIIe siècle le sentiment de xénophobie s'exerce aussi bien à l'encontre des nations étrangères qu'auprès des peuples des Îles britanniques. L'aversion des Écossais reste puissante. Le pamphlétaire John Wilkes exploite ce filon et publie dans The North Briton , édité en réponse au Briton et dans lequel dans lequel Bute et la princesse douairière de Galles sont ignominieusement calomniés[1].
Las des attaques incessantes de l'opposition, il abandonne brusquement les affaires, lorsqu'il est encore au faîte du pouvoir, et se retire dans sa terre de Lutton (Berkshire), où il se consacre à la botanique. Une science qu'il affectionne pour en avoir favorisé l'étude et ses progrès lorsqu'il était premier ministre en Angleterre. Le naturaliste Carl von Linné lui a d'ailleurs dédié le genre "stuartia" de la famille des Tiliacées[2]. Dans sa retraite, il compose pour la reine de Grande-Bretagne des Tables de botanique contenant les familles de plantes de la Grande-Bretagne, ouvrage remarquable par le luxe de l'exécution, et qui n'a été tiré qu'à 12 exemplaires.
Buffon (1707-1788), qui en reçoit un, le dépose à la Bibliothèque du roi. Sa famille tirait son nom de l'île de Bute, dont elle était propriétaire.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Duc de Bute
- Notice sur le blog historyhome.co.uk
Source
modifier- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
Notes et références
modifier- Edmond Dziembowski, Le Siècle des Révolutions (1660-1789, Perrin 2018, p. 293
- Henri-Louis Duhamel Du Monceau, Traité des arbres et arbustes, que l'on cultive en pleine terre en France, par Duhamel, Paris, Didot ainé, [1800-]1819 (lire en ligne), p. 13
Stuart est l’abréviation botanique standard de John Stuart.
Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI, la liste des champignons assignés par MycoBank, la liste des algues assignées par l'AlgaeBase et la liste des fossiles assignés à cet auteur par l'IFPNI.