John Perceval (2e comte d'Egmont)

politicien britannique (1711-1770), 2e comte d'Egmont

John Perceval (), 2e comte d'Egmont, 1er baron Lovel and Holland, est un homme politique whig, pamphlétaire politique, et généalogiste britannique. Il est connu pour avoir occupé le poste de Premier Lord de l'Amirauté.

John Perceval
Fonctions
Premier Lord de l'Amirauté (en)
-
Maître des postes du Royaume-Uni
à partir de
Membre du 10e Parlement de Grande-Bretagne (d)
10e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 9e Parlement de Grande-Bretagne (d)
9e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 11e Parlement de Grande-Bretagne (d)
11e Parlement de Grande-Bretagne (en)
Board of Admiralty
Membre du 12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du Parlement d'Irlande
Titres de noblesse
Baron Lovel and Holland (d)
-
Comte d'Egmont
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Mère
Catherine Parker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Helena Perceval (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Catherine Compton (d) (à partir de )
Catherine Cecil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
John Perceval
Cecil Parker Perceval (d)
Philip Tufton Perceval (d)
Edward Perceval (d)
Catherine Egmont Perceval (d)
Frederick Augustus Perceval (d)
Charles Perceval
Mary Perceval (d)
Spencer Perceval
Frances Perceval (d)
Margaret Perceval (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Enmore Castle (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Il est le fils de John Perceval, 1er comte d'Egmont, et de Catherine Parker, fille de Sir Philip Parker, 2e baronnet d'Arwarton. Il est baptisé au Palais de Westminster à Londres.

Carrière

modifier

Perceval prend place à la Chambre des communes irlandaise pour Dingle entre 1731 et 1749. En , il est fait gentilhomme de la chambre (Gentleman of the Bedchamber [1]) de Frédéric, prince de Galles.

En 1762, il est nommé ministre des Postes (Postmaster General of the United Kingdom (en)). Il sert en tant que Premier Lord de l'Amirauté de 1763 à 1766 et siège à la Chambre des communes du Royaume-Uni pour plusieurs circonscriptions. De 1766 à 1770, il est Vice-Admiral of Somerset (en).

Enmore Castle

modifier

De 1751 à 1757, il dessine et fait bâtir le château d'Enmore (Enmore Castle (en)) à Enmore (Somerset), qui n'intéresse ni les contemporains ni les historiens, hormis une moquerie méprisante de Horace Walpole, fils du Premier ministre Robert Walpole, et proche de l'esthétisme [2].

Famille

modifier

Il est marié deux fois, en premières noces avec Lady Catherine Cecil (morte en 1752), et en secondes noces avec Catherine Compton. Le couple est peint par Joshua Reynolds [3]. Il a huit fils et huit filles. Un de ses plus jeunes fils du second mariage est Spencer Perceval, plus tard Premier ministre britannique.

Lord Perceval meurt le à Pall Mall (Londres), à l'âge de 59 ans.

Mount Egmont

modifier

Le Mont Egmont en Nouvelle-Zélande est nommé d'après lui par James Cook en reconnaissance de ses encouragements pour le premier voyage de Cook. Depuis les années 1980, la montagne a deux noms officiels, Mont Taranaki ou Mont Egmont, pour accorder une égale reconnaissance aux deux noms maori et anglais.

Dominé par le Mont Egmont, le parc national d'Egmont est un parc national de Nouvelle-Zélande situé au sud de New Plymouth, près de la côte ouest de l'île du Nord [4].

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sources

modifier
  1. « The bedchamber: Gentlemen of the Bedchamber | British History Online », sur www.british-history.ac.uk (consulté le )
  2. (en) Tim Mowl, « ‘Against the time in which the fabric and use of gunpowder shall be forgotten’:: Enmore Castle, its origins and its architect », Architectural History, vol. 33,‎ , p. 102–119 (ISSN 0066-622X et 2059-5670, DOI 10.2307/1568551, lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) « Image of John, 2nd Earl of Egmont and His Second Wife Catherine, by Reynolds, Joshua (1723-92) », sur www.bridgemanimages.com (consulté le )
  4. (en) « Egmont National Park », sur www.doc.govt.nz (consulté le )

Références

modifier