Jean-Noël Paquot

théologien, historien et bibliographe belge
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Jean-Noël Paquot, en latin Joannes Natalis Paquot, né à Florennes en 1722 et mort à Liège en 1803, est un théologien, historien, hébraïsant et bibliographe des anciens Pays-Bas.

Jean-Noël Paquot
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Éléments de biographie

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Après des humanités au collège des jésuites de Liège, il va se former à l'université de Louvain, d'où il sort licencié en théologie en 1751 ; en 1746 il avait reçu le sacrement de l'ordre.

Il devient de 1755 à 1772 professeur d'hébreu au Collège des trois langues, qui avait été absorbé par l'université. En 1756, il devient chanoine de l'église Saint-Pierre et, en 1760, président du collège de Houterlé. L'impératrice Marie-Thérèse lui confère le titre de conseiller historiographe en 1762 à la suite de ses travaux tentant de donner une histoire littéraire à la Belgique et aux Provinces-Unies.

Il est également l'un des premiers membres de la Société littéraire de Bruxelles fondée en 1769 (et qui deviendra par la suite l'Académie des Sciences et Belles-Lettres). La même année, il devient bibliothécaire à l'université de Louvain.

Il quitte son poste de professeur et celui de bibliothécaire à l'université de Louvain en 1771, et travaille dès l'année suivante pendant un nombre d'années incertain (entre 2 et 8 ans) pour le duc d'Aremberg à Bruxelles. Il est son bibliothécaire, chargé de recomposer l'histoire familiale du duc. Il séjourne par la suite à l'abbaye de Gembloux.

En 1782, l'empereur lui supprime sa pension. Et en 1787, habitant désormais à Liège, il est nommé par le prince-évêque Hoensbroeck, professeur d'Écriture-Sainte et bibliothécaire du séminaire. Il donne ses cours jusqu'en 1794.

À côté de travaux d'érudition en latin[1], c'est en français qu'il écrit un livre englobant toute l'histoire littéraire de Belgique, latine, française, néerlandaise ou tudesque, qui est la plus importante fresque de plus de mille ans d'activité littéraire ininterrompue dans ce pays et qui en reste la clef pour y pénétrer et en comprendre l'ampleur, la largeur et la profondeur.

Cette œuvre inégalée s'intitule : Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, de la principauté de Liège, et de quelques contrées voisines, Louvain, 1763–1770; 18 volumes petit in-8° ou en trois volumes in-folio, Louvain, 1765–1770.

Bibliographie et sources

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  • De Villenfagne, Journal politique du département de l'Ourte, , n° 99.
  • Goethals, Lectures, t. III, p. 273-293.
  • Becdelièvre, Biographie liégeoise, p. 562-570.
  • Beuchol, Biographie universelle de Michaud.
  • Feller, 4e édition, 1er supplément.
  • Delvenne, tome II, p. 222-223.
  • Biographie générale des Belges, 1849, p. 230.
  • Piron, p. 294.
  • Regnard, Nouvelle biographie générale de Didot.
  • Vander Aa, p. 87.
  • Bibliotheca Hulthemiana, t. VI, p. XIV-XVIII et 257.
  • Namur, Histoire des bibliothèques publiques de la Belgique, t. II, p. 64-69 et 71.
  • Piot, Bulletin du bibliophile belge, t. II, p. 149-152.
  • Revue de Liège, t. IV, p. 450.
  • Félix Nève, Mémoire historique, et littéraire sur le Collège des Trois-Langues, Louvain, 1856, p. 272-276 et 363.
  • Delgeur, Schets eener Geschiedenis der Oostersche Taelstudien in Belgie, p. 22.
  • Journal historique et littéraire, t. VIII, p. 501-503.
  • Daris, Histoire du diocèse et de la principauté de Liège (1724-1852), Liège, 1868, tome 1, p. 362-363.
  • Saxius, Onomasticon, t. VII, p. 229.
  • Jöcher, Fortsetzung, t. V, p. 1543-1544.
  • Louis Dewez, Histoire du pays de Liège, t. II, p. 3i5.
  • Pollet, Histoire ecclésiastique de l'ancien diocèse de Liège, t. II, p. 313-314 (d'après Dewez).
  • Victor Chauvin, Jean-Noël Paquot, Liège, Vaillant-Carmanne, 1901.
  • Victor Chauvin, Jean-Noël Paquot, Biographie nationale de Belgique, t. XVI, Bruxelles.

Notes et références

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  1. Par exemple, De historia s. s. imaginum et picturarum, pro vero earum usu contra abusus, libri IIII. Voir : http://viaf.org/processed/BAV%7CADV10168763.

Voir aussi

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Liens externes

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