Jeu d'essais et vérifications

scénarios de test d'une application informatique

Les jeux d'essai sont nécessaires à l'informatique sur laquelle s'appuie la « Révolution informationnelle » de la moitié du XXe siècle[1] qui est méthodique[2] et concerne les organisations complexes.

Histoire

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Dès 1950, pour commander des machines complexes (machines-outils) par signal électrique avec emploi de transducteur en temps-réel, sans temps de latence, seules étaient faites les vérifications de mise en production dans l'atelier[réf. nécessaire].

Dans les années les JEV ne comportaient pas de jeu d'essai pour les langages de calcul scientifique qui avaient une importance primordiale[réf. nécessaire]. Les programmes intrinsèquement avaient pour entrée les valeurs pour le calcul itératif et ceux-ci étaient répétés jusqu'à obtention du résultat correct.

A la même époque, dans la taylorisation, pour l'informatique temps-réel[note 1] les jeux d'essais ont été des objets fictifs mis dans les réserves-dépôts que l'on informatisait avec le système de gestion de production « juste-à-temps » PERT de la planification des besoins en composants.

Une consolidation des résultats de la gestion de production à partir de a commencé à être faite en gestion pure comptable et financière avec l'interconnexion des ordinateurs dédiés, ceux-ci nécessitaient des jeux d'essais. La productique organisation et méthode est née dans les années 1970.

Définition

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Le jeu d'essais et vérifications (JEV) est un ensemble de fiches décrivant des scénarios[note 2] de l'application informatique à tester.[note 3]

Le « jeu d'essai » pour chaque niveau programmatique est utilisé lors de la programmation puis du test d'acceptation d'une application informatique. Ce qui est la ressource en entrée d'une application est une restriction du système de données utilisé dans la réalité, il sert à la création et à la maintenance du logiciel[note 3].

Il s'agit de faire apparaître la compatibilité descendante du logiciel. Le jeu d'essai est rarement une structure de données éphémère, il doit être gardé à niveau de cohérence pour ne pas apporter de confusion à la compréhension lors des futurs traitements. On utilise, pour valider le jeu d'essai, des programmes accessoires de compilation des données en respect du dictionnaire des données, identiques à ceux du système effectif (dans la servuction) pour conserver le fonctionnement correct[note 4].

Le jeu d'essai pour la compatibilité ascendante est une maquette du système de données répondant au cahier des charges de la nouvelle implémentation[note 5].

Les systèmes d'informatique à stockage de donnée sur fichiers simples sont utilisés jusqu'à l'obsolescence[réf. nécessaire]. Pour un test de modification l'assignation du fichier jeu d'essai au programme en test est fait par l'interpréteur de commandes.

Compatibilité ascendante et descendante sont nécessaires sur les SGBD natifs.

Les jeux d'essai sont multiples sur les progiciels, ils sont rarement faits par les clients maitres-d'ouvrage mais par une délégation à demeure de prestataires de service capables de pouvoir faire une migration d'un progiciel à un autre[note 2].

Ces « intrants » de l'organisation sont de niveau variable de complexité, certains ne servant qu'à faire des démonstrations-évaluations en avant-vente[note 4],[note 5] alors qu'il faut malgré-tout effectuer la vérification des modèles.

Contexte

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La modélisation économique globale au XXe siècle av. J.-C. a abouti à l'impératif de produire plus pour tous les secteurs: économie primaire, économie secondaire, économie tertiaire.[note 6]
Le besoin de spécialistes de l'organisation et méthodes de production industrielle a transformé la technique des mathématiciens générant une mathématique appliquée en génie informatique (la productique et le génie logiciel). La professionnalisation des différents métiers dans l'informatique a abouti aux premiers diplômes en informatique[3]. Le jargon informatique a fait son apparition et s'est banalisé.

Notes et références

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  1. Des entrées et sorties automatisées de stock d'approvisionnement et d'entrées et sorties de produits finis.
  2. a et b Théorie ouverte des Systèmes, [analyse sémantique] p. 20 : étude de A l'ensemble cohérent, B complexe d'éléments en interaction, C ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d'un but.
  3. a et b Dictionnaire des Sciences, [Jeu] : Les sciences n'acceptent, dans leur principe, aucune marge d'indétermination définitive: pour elles, pour tout le monde, même les recoins et les anfractuosités doit être conquis. Seront-elles capables un jour d'annuler les controverses [], telles sont les questions abordées depuis le XVIIe siècle par bien des mathématiciens (p. 512).
  4. a et b Théorie ouverte des Systèmes, [intro] : théorie du système général, théorie des systèmes ouverts, analyse systémique - le champ est très largement polysémique. Dès lors la glose systémique provoque à l'extrême enthousiasme naïfs et condamnations péremptoires (page d'introduction)...
  5. a et b Dictionnaire des Sciences, [Chapitre de la recherche opérationnelle] : science des choix rationnels, la théorie des jeux étudie la prise de décision en situation de concurrence...investissement économique, choix de développement...chacun cherche d'abord à satisfaire ses besoins propres...selon le contexte les intérêts sont convergents soit antagonistes...(p. 512).
    ([en résumé la recherche opérationnelle ordinaire ne comporte pas l'intelligence artificielle qui est un autre domaine de la systémique qui va des jeux ludiques à la stratégie financière, mais : « les ordinateurs n'imitent en aucune façon les hommes » p. 513. L'intelligence artificielle « se contente d'accroitre empiriquement le rendement des machines » (p. 514).]).
  6. « Secteurs de production ou secteurs économiques (primaire, secondaire, tertiaire) », sur Site Ressources de géographie pour les enseignants, « Définie par l'économiste et statisticien britannique Colin Clark dans son ouvrage Les Conditions du progrès économique en 1947, l'organisation de l'économie en trois grands secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) a connu un large succès au point d'être largement intégrée au langage courant. Le secteur primaire regroupait l'agriculture, la pêche et les activités extractives, le secteur secondaire les activités de transformation et notamment l'ensemble de l'industrie, et le secteur tertiaire les services marchands et non-marchands. »

Références

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  1. Giré, Théorie ouverte des Systèmes, p.43.
  2. A partir de Claude Bernard XIXe siècle, [méthode], Dictionnaire des Sciences, p.590.
  3. Université de Lille, Marie-Paule Quetu et Yann Secq, « Les premiers diplômes en informatique »,  : « professionnalisation à partir de 1958 à 1979 »

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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