Jean de La Forest (abbé)
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Jean de La Forest, né vers 1467 et mort après le mois de à Nantua, est un religieux et un conseiller auprès du duc de Savoie de la fin du XVe siècle et du début du siècle suivant, issu de la famille de La Forest.
| Prieur commendataire Abbaye de Payerne (d) | |
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| - | |
| Prieur commendataire Congrégation du Grand-Saint-Bernard | |
| - | |
| Prieur commendataire Abbaye Saint-Pierre de Nantua | |
| - | |
| Doyen Sainte-Chapelle de Chambéry (d) | |
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| Chanoine | |
| à partir de | |
| Abbé Abbaye Saint-Just de Suse |
| Naissance |
Après Lieu inconnu |
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| Décès | |
| Famille | |
| Père |
Hugues de La Forest (d) |
Biographie
modifierOrigines
modifierJean de La Forest semble naître vers l'année 1467[1]. Il est le fils d'Hugues de La Forest, branche de Rossillon, seigneur du Cuchet, et de Jeline/Geline de Césarges[1],[2].
Son père est maître d'hôtel auprès du duc de Savoie[1],[2],[3]. Il est gouverneur de Nice[2]. Son frère aîné, Guillaume, succède à leur père[2].
Formation
modifierEn 1481, il est chanoine de Genève et Mâcon[1]. Deux ans plus tard, il est curé de la paroisse de Saint-Gervais[1], au sein de la ville médiévale de Genève.
Il entame des études à Paris et obtient son doctorat en droit, en 1493[1].
Carrière ecclésiastique
modifierIl est fait protonotaire apostolique[3] et prévôt de Verceil, dans le Piémont[1].
Peu de temps après, en 1496, il est nommé doyen de la Sainte-Chapelle de Chambéry[1]. Il reste en charge jusqu'en 1498[1].
Il est obtient plusieurs bénéfices en obtenant la commende des prieurés de Nantua (1502-1536[4], le DHS donnent la période 1505-1538[1], tandis que Dubois donnait 1510[3]) et de Payerne (1514-1536/38)[1],[3]. À Saint-Pierre de Nantua, il succède à son oncle, Pierre IV de La Forest[4], sous le nom de Jean V. Introducteur du style Renaissance, il fait notamment construire une chapelle funéraire avec des vitraux et placée sous le patronage de Notre‑Dame‑de‑Pitié (depuis dédiée à Sainte-Anne)[4].
Il est doyen de la collégiale de Chambéry, de 1503 à 1536[3].
Administrateur, il est nommé prévôt commendataire du Grand-Saint-Bernard, le [1],[3]. Il résigne librement sa charge, en 1524, en faveur de son neveu, Philibert de la Forest[3]. L'antipape Clément VII confirme cette succession[3]. Jean de La Forest continue toutefois d'administrer la prévôté jusqu'en 1538[3].
Il est nommé[Quand ?] abbé de Saint-Just de Suse[1],[3].
On le retrouve chantre de la cathédrale de Vienne[1].
Carrière politique
modifierParallèlement à sa carrière ecclésiastique, proche de la maison de Savoie, il est nommé conseiller et grand aumônier du duc Charles II (dit également Charles III), dans la première décennie du XVIe siècle[3]. Il se trouve aux côtés du duc, lors du couronnement de Charles Quint, le , à Bologne[1].
Selon la notice du Dictionnaire historique de la Suisse, il est le représentant du duc de Savoie en Suisse[1]. Il œuvre également pour le rapprochement du roi de France, François Ier, avec les Confédérés[3]. En 1536, il reçoit, à Nantua, le roi de France[3].
Mort et testament
modifierSa mort n'est pas connue[1]. Il teste cependant le [1]. Son corps est inhumé à Nantua[1].
Armes
modifierLes armes de Jean de La Forest sont présentes sur son sceau[3]. Elles étaient également présents sur une ancienne fresque au Séminaire d'Aoste, depuis disparues[3].
Elles se se blasonne ainsi : de sinople à la bande d'or frétée de gueules et accompagnée en chef d'un croissant d'argent.[3]
Le croissant est une brisure portée par la branche de possédant la seigneurie de Barre[3].
Références
modifier- Gregor Zenhäusern (trad. Danièle Vuilleumier), « Jean de La Forest » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- Amédée de Foras et continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, , sur gallica (lire en ligne), p. 428-429, « La Forest Divonne (de) ».
- Fréd.-Th. Dubois, « Armoiries des prévôts du St-Bernard [suite] », Archives héraldiques suisses, no 53, , p. 52 (lire en ligne).
- Nicolas Reveyron, « Le prieuré clunisien de Nantua : analyse morpho-spatiale et organisation de l'espace ecclésial », dans Nicolas Reveyron, Olivia Puel et Charlotte Gaillard (dir.), Architecture, décor et organisation de l'espace : les enjeux de l'archéologie médiévale. Mélanges d'art et d'archéologie du Moyen Âge offerts à Jean-François Reynaud, Lyon, Alpara, MOM Éditions, , 304 p. (ISBN 978-2-35668-192-8, lire en ligne), p. 203-213.
Voir aussi
modifier
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
