Jean Salliard du Rivault

homme politique français

Jean Salliard du Rivault (Jean Salliard Bouthet du Rivault[1] dit) né le à Saint-Gaudent (Vienne) et mort le à La Forêt-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) est un homme politique Français.

Jean Salliard du Rivault
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 3e des Deux-Sèvres
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Augustin Bordage

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription Deux-Sèvres
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RI (1951-1956)
IPAS (1956-1958)
Conseiller général des Deux-Sèvres

(30 ans)
Circonscription Canton de Cerizay
Prédécesseur Jules Leschallier de Lisle
Successeur Georges Galichon
Biographie
Nom de naissance Jean Joseph Édouard Salliard du Rivault
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Gaudent
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès La Forêt-sur-Sèvre
Nationalité Française
Parti politique Républicains indépendants
Famille Famille Salliard
Profession Avocat

Jean Salliard du Rivault

Biographie

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Famille

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Jean-Joseph-Édouard Salliard est né le à Saint-Gaudent (Vienne), fils de François-Étienne Salliard et de Lucie Bouthet du Rivault[2],[1]. Adopté par Catherine Marie Hélène Bouthet du Rivault suivant arrêt de la cour d'appel de Poitiers du 29 novembre 1920[1], son nom de famille devient Salliard Bouthet du Rivault[3].

Il épouse à Montravers le 5 avril 1921 Marguerite Françoise Mélanie Savary de Beauregard[2],[1].

Études

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Docteur en droit de la faculté de droit de Poitiers, il est inscrit avocat au barreau de la Cour d’appel de Poitiers.

Carrière politique

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Il adhère en 1932 au mouvement Croix-de-Feu.

Élu en 1919 maire de La Forêt-sur-Sèvre, il conserve sa fonction pendant l'occupation. Il ne recouvre son mandat de maire qu’en 1947. Il est conseiller général des Deux-Sèvres de 1955 à 1967.

Mandats parlementaires :

Il s'oppose à l’investiture de Pierre Pflimlin le , et vote celle du Général de Gaulle le 1er juin.

Élu membre de la Commission des lois de 1959 à 1962, il est également juré titulaire de la Haute-Cour de Justice. Jusqu’en 1962, il soutient le régime gaulliste, et accorde le les pouvoirs spéciaux au gouvernement. Mais le , il vote contre la modification du Titre XII de la Constitution, puis le ne prend pas part au vote sur le programme du gouvernement Pompidou. Il vote contre la levée de l’immunité parlementaire de Georges Bidault le , et pour la censure du gouvernement le . La question de l’indépendance de l'Algérie le pousse dans l’opposition déterminée au régime gaulliste.

Après son retrait de la vie politique en tant que député en 1962, il renonce à siéger au Conseil général des Deux-Sèvres en 1967 et à la présidence de la Commission de développement de la région Poitou-Charente.

Il meurt le à La Forêt-sur-Sèvre (Deux-Sèvres).

Décorations

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Hommages

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Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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