Jean Louis Marie Ladislas Walsin-Esterhazy
Jean Louis Marie Ladislas Walsin-Esterhazy, né le à Nîmes, et mort le à Lyon, est un officier et homme politique français.
Conseiller général du Gard Canton de Nîmes-2 | |
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David Bézard (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Lyon 2e |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Ferdinand Walsin Esterhazy (son neveu) |
Fratrie |
Ferdinand Walsin Esterhazy (d) |
Grade | |
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Distinction |
Grand officier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1344)[1] |
Actif de la Monarchie de Juillet au Second Empire, général de division en 1856, il a participé notamment à la conquête de l'Algérie.
Biographie
modifierÉlève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, (3e promotion 1820-1822), Walsin-Esterhazy est promu sous-lieutenant en 1822 au 45e Régiment d'Infanterie.
Capitaine le , il devient officier d'ordonnance du roi Louis-Philippe Ier, puis est versé dans l'infanterie légère et part en Algérie. Il est blessé à Mascara le et est cité au combat d'Achet Breda.
Colonel en 1847, il est en mission en Tunisie jusqu'en 1852.
Il est nommé général de brigade en 1850 et commande une brigade de l'armée de Paris.
Entre 1854 et 1855, il dirige différentes brigades du camp du nord, avant d'être nommé général de division, le .
En 1859, il exerce, par intérim, le commandement supérieur des forces de mer et de terre en Algérie. Il commande à Oran à deux reprises (- et septembre-).
En , après la chute de Napoléon III, il est nommé gouverneur général (intérimaire) de l'Algérie par le gouvernement de la défense nationale ; venu d'Oran à Alger le , il subit une insurrection populaire, appuyé par le conseil municipal d'Alger, les Français d'Algérie ne voulant plus être soumis à un gouverneur militaire ; dès le , il est obligé de démissionner et de se réfugier sur un navire dans le port d'Alger.
Grand officier de la Légion d'honneur[2] depuis 1859, il meurt le à Lyon (2e arrondissement)[3].