Jean Le Normand
Jean Le Normand (né à Orléans vers 1662 et mort à Évreux le ) est un ecclésiastique qui fut évêque d'Évreux de 1710 à 1733.
Jean Le Normand | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Vers 1662 Orléans |
|||||||
Décès | Évreux |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque d'Évreux | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Abbé de Saint-Taurin | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Biographie
modifierJean Le Normand ou Le Normant est issu d'une famille modeste d'Orléans. Il fait ses études à la Sorbonne et il est reçu docteur avant l'âge de 30 ans. Promoteur du siège épiscopal de Paris en 1700, syndic du clergé, il est représentant de la province ecclésiastique de Paris lors de l'Assemblée du clergé de 1710. Il est nommé évêque d'Évreux la même année et consacré en décembre à Paris dans la chapelle de la Sorbonne par l'archevêque Louis Antoine de Noailles[1].
Il prend possession de son siège le et devient abbé commendataire de Saint-Taurin en 1713. Malgré ses liens avec le clergé parisien, il est l'un des artisans de la destruction de Port-Royal des Champs. Dans son diocèse, il agit avec la même rigueur en 1728 contre les partisans de Jean Soanen. Il meurt à Évreux le [2]. Il lègue par testament son importante bibliothèque à son église ce qui est contesté en justice par sa nièce et héritière Blanche Le Normand, veuve du sieur Alleuame qui a finalement gain de cause en 1735 contre le chapitre de chanoines[3].
Notes et références
modifier- Alphonse Chassant, G. Ernest Sauvage, Histoire des évêques d'Évreux : avec des notes et des armoiries, p. 169
- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 353.
- P.-F. Besdel, Abrégé des causes célèbres et intéressantes, p. 97-102