Jean Joseph Perrin de Boissieu
Jean Joseph Perrin, baron de Boissieu (1821), né à (Rochefort le et morte à Paris le , est un ingénieur militaire et administrateur français.
Directeur Construction navale Génie forestier maritime (d) Génie maritime |
---|
Baron |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Salvaing de Boissieu (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Conjoint |
Suzanne Homberg (d) |
Enfants |
Conflits | |
---|---|
Distinctions |
Biographie
modifierFamille et enfance
modifierMembre de la famille Perrin devenue Salvaing de Boissieu, Il est le fils de Hugues Antoine Perrin de Boissieu, sous-officier au régiment de Maugiron cavalerie puis commis aux écritures de la marine à Rochefort et de Catherine Delbos (ou Durand d'Elbos). Le , il épouse Suzanne Homberg, fille du banquier et armateur havrais Louis-Léon Homberg dont il eut cinq enfants.
-
Portrait de son épouse, Suzanne Hombert, baronne de Boissieu.
-
Portrait de sa fille, Madame Marcotte de Sainte-Marie, par Ingres.
Carrière
modifierRentré comme commis de la Marine à Rochefort le , il devient aide commissaire de la marine sur la corvette le Silphide en 1775, puis sur Le Courtier en 1776.
Aspirant élève ingénieur en , puis élève ingénieur en , Boissieu est sous-ingénieur de la marine le . Il fait campagne en cette qualité sur la frégate L'Aigle, et fut fait prisonnier de guerre à la suite d'un combat le .
Il passe ingénieur le et démissionne du service de la marine en .
Il est inspecteur des hôpitaux aux armées de terre le , puis inspecteur des approvisionnements aux armées de terre le .
Chef de la comptabilité des ordonnances à l'armée d'Angleterre le , il est nommé ingénieur de la marine de 2e classe le , puis de 1er classe le .
Il devient successivement chef du 7e arrondissement forestier, puis du 5e arrondissement forestier, directeur de la 1re Division forestière (Paris) et ingénieur en chef des constructions navales. Il est ensuite nommé par le roi directeur du Génie forestier maritime, directeur des Constructions navales et enfin directeur du Génie maritime.
Chevalier de la ordre de la Légion d'honneur le et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le , il est fait baron par le roi Louis XVIII par lettres patentes du [1].
Il prend part à la création de la Compagnie des mines, forges et fonderies du Creusot et de Charenton en 1828.
Il quitte ses fonctions en 1830.
Il meurt le , à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[2]. À son décès, il laisse une succession de près de deux millions francs, dont 616 hectares de terres.
Distinctions et décorations
modifier- Ordre de la Légion d'honneur ()
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis ()
- Baron (par lettres patentes du roi Louis XVIII du )
Sources
modifierNotes et références
modifier- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 1 (lire en ligne), p. 263-264
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 308
Bibliographie
modifier- Jean-Marc Van Hille, « Perrin de Boissieux Joseph », dans "Dictionnaire des marins francs-maçons, gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles", éditions L'Harmattan, 2011
- Bernard Lutun, "1814-1817 ou l'épuration dans la Marine française", éditions L'Harmattan, 2006
- Colette Sérusier-Guyet, "L'histoire de deux familles : Gouhier de Petiteville et de Salvaing de Boissieu", 2012
- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 1 (lire en ligne), p. 263-264
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 5, Évreux, impr. de C. Hérissey, , p. 137-139
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :