Jean Jacques Pierre d'Esparbès de Lussan

général français

Jean Jacques Pierre d'Esparbès de Lussan, baron de Lamotte-Bardigues, dit le comte d'Esparbès, né le à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le à Bardigues (Tarn-et-Garonne), est un général français.

Jean Jacques Pierre d'Esparbès de Lussan
dit le comte d'Esparbès
Naissance
Montauban (Tarn-et-Garonne)
Décès (à 89 ans)
Bardigues (Tarn-et-Garonne)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Lieutenant-général
Années de service avant 1749 – 1792
Autres fonctions Gouverneur de Saint-Domingue
Famille Famille d'Esparbès de Lussan

États de service

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Le , il est nommé colonel commandant le régiment du Piémont et de Provence. Il participe à la bataille de Rossbach le , à la bataille de Bergen le , et de Minden le .

Il est nommé maréchal de camp le , et lieutenant-général le .

Il est gouverneur général de Saint-Domingue du au , date de sa destitution. Après un passage par la Jamaïque, comme beaucoup de réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique[1], il est renvoyé en France. Décrété d’accusation, arrêté, il est acquitté par le tribunal révolutionnaire et mis à la retraite peu après.

Famille

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Le , en remerciement pour le soutien qu'il a apporté au prince de Soubise après le désastre de Rossbach, Madame de Pompadour fait épouser au comte d'Esparbès une de ses parentes éloignées, Anne Thoynard de Jouy (1739-1825), dont elle était très proche à la cour.

Issue de la noblesse de robe, elle était la fille de Barthélémy-François Thoynard et de Anne-Marie-Jacqueline Lallemant de Lévignen. Son père était apparenté à la famille Le Normant, à laquelle était également affiliée Madame de Pompadour.

Ayant accumulé de nombreux amants à la cour (notamment le futur duc de Lauzun en 1763), on ne tarde pas à la surnommer « Madame Versailles ». La comtesse d'Esparbès sera d'ailleurs momentanément la maîtresse de Louis XV en 1765. Avec la duchesse de Gramont, Béatrix de Choiseul-Stainville, elle deviendra l'une des principales candidates à la succession de la marquise de Pompadour comme favorite royale.

Également salonnière et poétesse, Madame d'Esparbès écrira une Épître à mon Maître, qui fut couronnée en 1779, par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse[2].

Le comte et la comtesse, malgré un mariage très mal assorti, auront ensemble un fils, Philippe-Jacques d'Esparbès de Lussan (1782-1829).

Article connexe

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Références

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  1. "La diaspora des colons de Saint-Domingue et le monde créole : le cas de la Jamaïque", par Jacques de Cauna, dans la Revue française d'histoire d'outre-mer 1994, Volume 81, numéro 304 [1].
  2. « Anne Thoynard de Jouy - Lettres autographes & documents historiques — Shiltonson », sur www.shiltonson.com (consulté le )

Sources

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