Jean Ier de Rubempré

Jean Ier de Rubempré (1300-1354) est un noble franco-flamand du XIVe siècle issu de la maison de Rubempré, établie en Picardie. Seigneur de Rubempré, d’Authie, de Glisieu et d’Eggicourt, il devient également Grand Bailli du Cambrésis, une fonction clé dans l’administration de cette région du nord du Royaume de France.

Jean Ier de Rubempré
Titre
Branche prétendante légitime au trône de Hongrie

(29 ans)
Prédécesseur Antoine Ier de Rubempré
Successeur Robert de Rubempré
Seigneur de Rubempré, d'Authie, de Glisieu et d'Eggicourt

(29 ans)
Prédécesseur Antoine Ier de Rubempré
Successeur Robert de Rubempré
Grand Bailli de Cambrésis
Biographie
Dynastie Maison de Rubempré
Nom de naissance Jean de Rubempré
Date de naissance
Lieu de naissance Rubempré, Picardie, Royaume de France
Date de décès
Lieu de décès Rubempré, Picardie, Royaume de France
Nature du décès Décès naturel
Nationalité Français
Père Antoine Ier de Rubempré
Seigneur de Rubempré
Mère Marie-Anne de Coucy
Dame de Coucy
Conjoint Jeanne d'Halluin
Enfants
Religion Catholicisme
Résidence Cambrai

Biographie

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Origines familiales et jeunesse

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Jean est né en 1300 dans la seigneurie de Rubempré, au sein d’une famille seigneurial picarde. Il est le fils unique de Marie-Anne de Coucy (1285-1333), Dame de Coucy, et d’Antoine Ier de Rubempré, 4e seigneur de Rubempré, d’Authie, de Glisieu et d’Eggicourt.

La famille de Rubempré prétendait et se revendiquait comme une branche prétendante légitime au Trône de Hongrie, une dimension politique et symbolique à leur patrimoine qui justifie la familiarité des armoiries de la maison de Rubempré à celles de la famille royale. Conformément à la tradition familiale, Jean devient écuyer dès son jeune âge puis chevalier, préparant son futur rôle de seigneur..

Mariage et descendance

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En 1325, Jean épouse Jeanne d’Halluin (1302-1354), fille de Wautier d’Halluin et de Marguerite d’Ottignies. Cette union permet de renforcer les alliances entre les maisons de Rubempré et d’Halluin. De ce mariage naissent deux fils :

Robert de Rubempré (1328-1405), héritier des seigneuries de Rubempré et d’Authie, qui acquiert également la seigneurie de Sintaye[1].

Lancelot de Rubempré (1380-1415), qui ne contracte pas d’alliance et ne laisse pas de descendance.

Rôle politique et seigneurial

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En héritant des seigneuries de Rubempré, d’Authie, de Glisieu et d’Eggicourt à la mort de son père, Jean Ier consolide le pouvoir familial. Outre ses responsabilités seigneuriales, il accède à la fonction de Grand Bailli du Cambrésis, chef du Grand Baillage (cour féodale de l'archevêque de Cambrai et du Cambrésis), qui se charge de la direction des Baillis, eux-mêmes ayant la responsabilité des Baillages (composés d'un Bailli, de quatre homme de fief, d'un procureur d'office et d'un greffier). En effet les Baillis étaient, pour ainsi dire, les gardiens de la loi et les conservateurs des droits de chacun. En tant que Grand Bailli, Jean s'implique activement dans la gestion militaire, judiciaire et politique de la haute, la basse et la moyenne justice du seigneur du Cambrésis, contribuant à la stabilité régionale.

Décès et héritage

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Jean Ier de Rubempré meurt en 1354. Il est inhumé dans l'église locale de Cambrai, suivant les coutumes de la maison de Rubempré. Son fils aîné, Robert, hérite de ses terres et poursuit l’expansion du domaine familial, tandis que Lancelot, son cadet, reste sans postérité. Grâce à sa gestion et alliances, Jean Ier laisse un héritage durable dans l’histoire des Rubempré et des seigneuries qu’il a gouvernées.

Références et Sources

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Références

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Voir aussi

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