Jean François Mulot du Rivage

Jean François Mulot, sieur du Rivage, né à Granville le [1] et mort à Granville le [2], est un marin, terre-neuva, capitaine corsaire, officier de marine français, armateur et négociant granvillais.

Jean François Mulot,
sieur du Rivage
Naissance
Granville
Décès (à 65 ans)
Granville
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Guerre de course
Grade capitaine de navire en ,
lieutenant de frégate en
Conflits Guerre de Succession d'Autriche,
Guerre de Sept Ans
Faits d'armes Différents combats sur des navires corsaires ou sur des vaisseaux du roi ou de la république
Autres fonctions trésorier de la Parvur de Granville

Biographie

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Ses origines

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Jean François Pierre Paul Mulot est le 24e enfant de Robert Mulot[3], sieur de la Vallée (1656-1725), garde aux traites foraines[4] et commis des fermes du Roy à Granville, receveur des Salines de Bricqueville-sur-Mer, marchand, bourgeois demeurent en la Haute Ville à Granville, et de Marguerite Belliard (/1690-), sa 3e épouse.

Jean François Mulot naît dans une famille de marins, son demi-frère, Claude Mulot (1685-1758), est marin, négociant et aubergiste, installé à Louisbourg au Cap-Breton vers 1723.

Parmi les autres membres de sa famille, on dénombre 5 autres capitaines corsaires : son demi-frère Jacques "le Jeune" Mulot[5] (1706-1764/) ; son beau-frère Mathieu Delarüe[5] (« Au mois de . Le Thomas-Kouli-Kan ne fut pas moins valeureusement commandé par Mathieu de La Rue qui, dans une action des plus sérieuses, eut la figure emportée par un boulet de l’ennemi. En l’année 1747. On l’appelait Face d’argent, du masque de ce métal qu’il portait habituellement pour cacher son honorable difformité. Son second, Jacques Mullot [l’Aisné], eut les deux bras coupés dans la même affaire. La Françoise-du-Lac ayant été attaquée par deux bâtiments de guerre ennemis, le feu de ses flancs sortait avec précipitation pour faire cesser la multitude de coups sous laquelle elle était accablée…[6] ») ; son fils Pierre Jean Mulot[5] (1760-1836) ; son gendre Jacques Olivier Boisnard ; son petit-cousin, le célèbre corsaire Georges René Le Pelley de Pléville[5], vice-amiral, ministre de la Marine et sénateur. Jacques "l'Aisney" Mulot[5] (ca 1699-1762), son demi-frère, est second capitaine corsaire et officier de marine.

Les débuts du marin

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Comme la majorité des jeunes Granvillais de cette époque, il a certainement embarqué pour la pêche à Terre-Neuve à l'âge de 13 ans. En 1740, il navigue à Saint-Malo, engagé comme matelot sur la Marguerite-Olive, armé par le sieur de Saint-Pair Pigeon et commandé par Michel Clément[7].

En course et en guerre

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De 1743 à 1748

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De à , second capitaine corsaire sur Le Charles-Grenot[8] (100 tx, 18 canons, 150 hommes) appartenant à Léonor Couraye du Parc, commandé par Jacques Clément des Nos, sorti de Granville le , capture de 4 navires ennemis… (Le Charles-Grenot fit naufrage le printemps suivant sur la côte de Morlaix).

De à , second capitaine corsaire sur La Revanche[9] (200 tx, 34 canons, 257 hommes), appartenant à Teurtrie des Cerisiers, commandé par Jacques Clément des Nos, sorti de Granville le , capture de 4 navires ennemis.

De à , second capitaine corsaire sur L'Aimable-Grenot[10] (390 tx, 40 canons, 150 hommes), appartenant à Léonor Couraye du Parc, commandé par François Joseph Hugon du Prey, capture de 7 navires ennemis.

Reçu capitaine en .

De 1748 à 1756

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La paix est signée en 1748.

De à , il commande L'Amazone[11] (120 tx) pour Gaspé. De mars 1751 à 1755, il commande Le Jean-de-Grâce[12]' (240 tx) pendant 5 saisons pour le Petit Nord, appartenant au sieur Clément, arraisonné illégalement par les Anglais en 1755 et rançonné. De à , commande Le Jean-de-Grâce (240 tx) pour Terre-Neuve,

De 1756 à 1762

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De à , lieutenant sur Le Mesny[13] (330 tx), appartenant aux sieurs Eustache et Lemarié, commandé par André Courcy puis Thomas Le Tourneur, capture de 6 navires ennemis. Jean-François Mulot prend le commandement de à , il dirige la capture de L'Amélie amenée à Brest.

Dans la marine royale

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En , second capitaine sur Le Prothée, nommé lieutenant de frégate[14].

Après 1762

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De à , commande Le Jean-de-Grâce (240 tx) pour le Petit Nord.

La même année, il fait construire Le Victor (175 tx).

De à , commande Le Victor (175 tx) pour Terre-Neuve.

Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages anciens

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages récents

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  • Anne Cahierre, Dictionnaire des Capitaines Corsaires Granvillais, Conseil général de la Manche, Archives départementales
  • Michel Aumont, Les Corsaires de Granville, Une culture du risque maritime (1688-1815)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. Granville, registres d'état civil, 5 Mi 686 février 1721-juin 1722 p.12, Archives départementales de la Manche
  2. Granville, registres d'état civil, 5 Mi 706 1786 p.88, Archives départementales de la Manche
  3. généalogie de Robert Mulot, Familles granvillaises
  4. Sous l'Ancien Régime, les traites, au pluriel, ou droits de traite, au singulier, sont des impôts royaux perçus sur la circulation des marchandises entre les différentes provinces du royaume ou avec l'étranger : Wikipedia
  5. a b c d et e Anne Cahierre, Dictionnaire des Capitaines Corsaires Granvillais, Conseil général de la Manche, Archives départementales
  6. L.-J.-B. Mayeux-Doual, Mémoires historiques nautiques et statistiques sur la ville, le port et le canton de Granville, F. Le Blanc-Hardel 1876
  7. Année 1740, Armement N° ? : La Marguerite-Olive allant à Gaspée, Département de Saint-Malo, migrations.fr
  8. Année 1744, Armement N° 91 : Le Charles Grenot allant en course pour 4 mois, Département de Granville, migrations.fr
  9. Année 1745, Armement N° 37 : La Revanche allant faire la course, Département de Granville, migrations.fr
  10. Année 1747, Armement N° 55 : L'Aimable Grenot allant en course, Département de Granville, migrations.fr
  11. Année 1750, Armement N° 98 : L’Amazone allant au Petit Nord, appartenant au sieur Pigeon, Département de Granville, migrations.fr
  12. Année 1751, Armement N° 109 : Le Jean-de-Grâce allant au Petit Nord, Département de Granville, migrations.fr
  13. Année 1757, Armement N° 26 : Le Mesny allant en course, Département de Granville, migrations.fr
  14. Remplacé par Sous-lieutenant de vaisseau entre 1786 et 1791, Grades Français Marine Royale