Jean-Pierre Reveau
Jean-Pierre Reveau, né le à Paris[1], est un homme politique français. Membre du Front national, il est notamment député du Rhône de 1986 à 1988. Il quitte ensuite le FN pour le Parti de la France.
Jean-Pierre Reveau | |
Fonctions | |
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Conseiller de Paris | |
– (5 ans et 9 mois) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
– (17 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 22 mars 1992 |
Réélection | 15 mars 1998 28 mars 2004 |
Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | FN-RN |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 14e |
Nationalité | Française |
Parti politique | FN (1972-2011) PDF (depuis 2011) |
Profession | Cadre de l'industrie |
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Carrière professionnelle
modifierJean-Pierre Reveau est d'abord agent commercial et directeur général de CMC (filiale du Groupe Creusot Loire).
Carrière politique
modifierAu sein du Front national
modifierJean-Pierre Reveau rencontre Jean-Marie Le Pen en 1956[2]. Il participe à la fondation du Front national en 1972.
Au sein du Front national, il exerce les responsabilités suivantes : trésorier pendant vingt-cinq ans et jusqu'en 2009[3], mandataire financier national, secrétaire général du Front national des combattants (FNC), membre du bureau politique et du comité central. Il a également été président des Cadets France.
Il s'oppose frontalement à Jean-Marie Le Pen à deux reprises, « dont une fois sur son soutien à Saddam Hussein »[2].
Député du Rhône
modifierIl doit quitter ses responsabilités professionnelles en 1986, date à laquelle il est élu député du Rhône à la proportionnelle[4]. Il siège alors dans le groupe Front national – Rassemblement national jusqu'en 1988, année de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur puis conseiller de Paris
modifierJean-Pierre Reveau est aussi conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1992 à 2010 et conseiller de Paris de 1995 à 2001. Il n'est pas réélu conseiller de la capitale en 2001, étant éliminé dès le premier tour avec 3,8 % des voix dans le 17e arrondissement de Paris.
Retrait de la vie politique
modifierIl se retire ensuite de la vie politique pour ne plus exercer aucun mandat électif, responsabilité politique ou associative. Cependant, en 2011, dans le cadre des élections internes du congrès de Tours au sein du Front, Jean-Pierre Reveau soutient Bruno Gollnisch[3]. La même année, il quitte le parti[5]. Selon Mediapart, sa mise à l'écart du parti est impulsée par Philippe Péninque[6].
Il rejoint ensuite le Parti de la France[7], dont il devient membre du conseil national et du bureau politique en 2014[8].
Ouvrage
modifier- Avec Martial Bild et Thierry Martin (préface de Charles de Gaulle), Un Paris d'espoir, Godefroy de Bouillon, 2000.
Références
modifier- Archives en ligne de Paris, 14e arrondissement, tables décennales des naissances 1923-1932, cote V11E 444, vue 5/21
- Marine Turchi, « Au FN, l’impossible existence des numéros deux », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Jean Pierre Reveau soutient Bruno Gollnisch : « Je lui fais une totale confiance pour conduire le Front National », jeunes-avec-gollnisch.com.
- Fiche de Jean-Pierre Reveau sur le site de l'Assemblée nationale.
- Laurent de Boissieu, « Pourquoi Jean-Marie Le Pen lance son propre réseau politique », la-croix.com.
- Marine Turchi, « Marine Le Pen est contrainte de prendre ses distances avec la « GUD connection » » , sur Mediapart, (consulté le )
- Dominique Albertini et SIX PLUS, « Trente ans après, les 35 députés FN de 1986 sont presque tous partis », Libération, (lire en ligne)
- « Le Bureau politique et le conseil national du Parti de la France », parti-de-la-france.fr.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :