Jean-Marie Meunier
Jean-Marie Meunier né à Chaulgnes (Nièvre) le et mort dans la même commune le est un linguiste, phonéticien, dialectologue et chanoine français.
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Institut catholique de Paris (Bibliothèque de Fels, Ms français 355-358) |
Il a été chef du laboratoire de phonétique expérimentale au Collège de France et professeur à l'Institut catholique de Paris.
Biographie
modifierJean-Marie Meunier est né le à Chaulgnes, fils de Pierre Meunier, maréchal-ferrant, et de Marie Gathé[1].
Il fait ses études au grand Séminaire de Nevers, puis à l'Institut catholique de Paris où il prépare sa licence ès-lettres. Il suit les cours de l'École pratique des hautes études et devient le disciple de l'abbé Rousselot. De retour à Nevers, il est nommé professeur à l'Institution Saint-Cyr. De 1907 à 1921, il dirige le petit séminaire de Corbigny.
S'intéressant tout spécialement à la phonétique, il entreprend, sur les conseils de l'abbé Rousselot, l'étude des parlers nivernais et publie Les patois nivernais étudiés au phonomètre (1890), L'évolution des parlers du Nivernais (1897) puis Origine et histoire des parlers du Nivernais (1898).
Reçu docteur ès-lettres en 1912 avec ses Études morphologiques sur les pronoms personnels dans les parlers actuels du Nivernais et sa Monographie phonétique du parler de Chaulgnes, il est nommé chanoine par l'évêque de Nevers et devient assistant de l'abbé Rousselot à l'Institut catholique. Il succède à son maître aussi bien à l'Institut catholique qu'au Collège de France et est élu membre de l'Institut de Coïmbre.
Parmi ses nombreux travaux, presque tous consacrés à la linguistique, il faut encore citer La prononciation du latin classique (1903), L'emplacement de Noviodunum Aeduorum de César et le nom de Nevers (1907), Atlas linguistique et tableaux des pronoms personnels du Nivernais (1912), des études sur les noms de lieux de la Nièvre, sans oublier son Application de la phonétique expérimentale à l'étude des langues vivantes et à la thérapeutique, c'est-à-dire à la correction des vices du langage et à la rééducation des sourds-muets (1927).
Il meurt le à Chaulgnes, où il était venu passer les vacances[2].
Publications
modifier- Le patois du Nivernais étudié au phonomètre, Nevers, 1896[3].
- Origine et histoire des parlers du Nivernais, Nevers, 1898[4].
- Les passages du pape Pie VII dans la Nièvre, Nevers, 1904[5].
- La prononciation du latin, Corbigny, 1908[6].
- « Conte du Maignen : en patois de Chaulgnes, Nièvre », enregistrement parlé, 1912[7].
- « Situation et signification de la commune d’Arzembouy », La Revue du Centre, année 5, no 2, 1928[8].
Hommage
modifierLe , une plaque commémorative est apposée sur la façade de la maison de Chaulgnes[9].
Notes et références
modifier- Archives départementales de la Nièvre, État civil de Chaulgnes (1837-1868), 5Mi21 1006.
- « Nevers : la mort du chanoine Meunier », Semaine religieuse du diocèse de Lyon, 13 septembre 1929 (en ligne sur gallica).
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- En ligne sur gallica.bnf.fr.
- Bulletin de l’Institut catholique de Paris, 25 novembre 1936, en ligne sur gallica.bnf.fr.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Dr Maurice Thévenard, « Le chanoine J.M. Meunier (1862-1929) », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1929, pp. 448-455.
- Le Bidois G., Le Chanoine J.-M. Meunier. - Le professeur. L'homme., Bulletin de l'Institut catholique de Paris, 25 octobre 1929, p. 240-242
Liens externes
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