Jean-Marie Doney

prélat catholique

Jean-Marie Doney, né le à Épeugney dans le Doubs, est un ecclésiastique français qui a été évêque de Montauban de 1843 à sa mort le à Montauban (Tarn-et-Garonne).

Jean-Marie Doney
Image illustrative de l’article Jean-Marie Doney
Biographie
Naissance
Épeugney
Ordination sacerdotale
Décès (à 76 ans)
Montauban
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le
cardinal Mathieu
Évêque de Montauban

« Concilio et patientia[1] »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Enfance et formation

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Fils de cloutier, il commence ses études au collège de Dole, puis entre au grand séminaire de Besançon. Il est ordonné prêtre à Fribourg le .

D’abord professeur de philosophie au séminaire d’Ornans (1816-17) puis de Luxeuil, il est nommé vicaire à Saint-Pierre de Besançon (1822-23). En 1824, il est nommé professeur de philosophie au collège royal de Besançon, où il propage l’enseignement de Lamennais. Il développe ses idées dans plusieurs ouvrages, comme Institutiones logicae (Besançon, Gauthier frères, 1824) et Nouveaux éléments de philosophie d’après la méthode d’observation et le sens commun (2 vol., Belin-Mandar, 1829).

En 1829, il est suspendu de ses fonctions pour avoir fait l’apologie de la compagnie de Jésus. Il est nommé alors chanoine titulaire le par le cardinal de Rohan, puis vicaire général. En 1830-31, il s’en prend au préfet du Doubs qui désirait déplacer la croix de mission installée place Saint-Jean et est condamné à une amende et à un mois de prison. À la mort du cardinal de Rohan, il administre le diocèse et est nommé vicaire capitulaire par Guillaume-Valentin Dubourg en . Il travaille aussi, à la suite de l’abbé Gousset, au dictionnaire de théologie de Bergier (Besançon, Outhenin-Chalandre, 1843), et donne une nouvelle traduction du catéchisme du concile de Trente (Dijon, Lagier, 1842).

Évêque de Montauban

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Longtemps suspect de par ses convictions mennaisiennes, il est, grâce aux recommandations de Montalembert, du député du Doubs Clément et de Césaire Mathieu, élu évêque de Montauban en . Il est sacré à la cathédrale de Besançon le . Il s’entoure de nombreux Comtois pour gouverner son diocèse où il se montre très engagé sur les questions du siècle. Il publie par exemple, Conformité de la foi catholique et de la constitution de l’église romaine avec l’Écriture sainte et l’église primitive (Paris, 1851), De la conspiration contre l’Église et les états monarchiques (Montauban, 1860). Il prend une part active au Premier concile du Vatican (1870).

Son neveu, Théodore Legain, lui succède comme évêque de Montauban.

Notes et références

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