Jean-Luc Gouyon
Jean-Luc Gouyon, né le à Occagnes, est un homme politique français.
Jean-Luc Gouyon | |
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Fonctions | |
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Député français | |
– (1 mois et 23 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 3e de l'Orne |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | NI |
Prédécesseur | Hubert Bassot |
Successeur | Sylvia Bassot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Occagnes (Orne) |
Nationalité | Français |
Parti politique | UDF |
Profession | Directeur de maison de retraite |
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Biographie
modifierFormation
modifierJean-Luc Gouyon est infirmier de formation[1].
Carrière politique
modifierLors des élections législatives de mars 1993, il est suppléant d'Hubert Bassot, élu député Union pour la démocratie française de la 3e circonscription de l'Orne[2].
Devenu à son tour député UDF de la circonscription le à la suite de la mort d'Hubert Bassot dans un accident de la route, il avait été condamné le par le tribunal d'Argentan[3] à une suspension de cinq ans de ses droits civiques et civils pour exhibitionnisme et usurpation d'identité[4]. Jean-Luc Gouyon n'ayant pas interjeté appel, ce jugement a pris un caractère définitif[5].
Siégeant parmi les non-inscrits[2], il est déchu de plein droit le par le Conseil constitutionnel[6].
Cette déchéance entraîne l'organisation d'une législative partielle qui voit Sylvia Bassot, veuve d'Hubert Bassot, lui succéder[7].
Lors des élections municipales de 2008, il est candidat sur la liste (divers gauche) de Gérard Charasse à Vichy, qui ne recueille aucun élu[8].
Carrière professionnelle
modifierIl a d'abord été responsable administratif en milieu hospitalier à Garches puis à Argentan, avant de travailler au service Animation et culture de la commune d'Argentan[2].
Dans les années 2000, il est à l'origine de la fédération de l'Allier de l'ADMR, dont il devient président[1]. Il a également été à la tête de la fédération départementale du Syndicat national des maisons de retraite[1].
En 2008, il est à l'origine de la résidence de services Nice et Bristol, à Vichy[1].
En 2011, il crée l'établissement des Doyennés à Langon, en Gironde[9].
Affaires judiciaires
modifierDéjà condamné pour abus de faiblesse sur ses résidents lorsqu'il était directeur de la maison de retraite vichyssoise Le Lys[10],[11], il a comparu le 16 novembre 2023 devant le Tribunal correctionnel de Cusset et a été condamné à 5 ans d'emprisonnement pour abus de faiblesse sur des pensionnaires de la résidence sénior de Vichy dont il a été le directeur[12],[13].
Références
modifier- « Nice et Bristol, une résidence au cœur de la vie citadine », sur info-mag-annonce.com, .
- Fiche sur lesbiographies.com.
- ↑ « L'Ile-de-France va augmenter de 15,6 % les impôts régionaux », sur lemonde.fr, .
- ↑ « Hubert Bassot, député UDF, est décédé », sur liberation.fr, .
- ↑ « Le pessimisme des Français est aussi élevé qu'en 1987 », sur lemonde.fr, .
- ↑ Conseil constitutionnel, « Décision n° 96-8 D du 6 février 1996 », sur conseil-constitutionnel.fr, (consulté le ).
- ↑ « Partielle dans l'Orne : la majorité conserve son siège », sur lesechos.fr, .
- ↑ « Ensemble réussir Vichy (DVG) », sur elections.lefigaro.fr.
- ↑ Catherine Dowmont, « L’Ehpad des Doyennés : 85 lits et 50 emplois », sur sudouest.fr, .
- ↑ « L’ex-directeur de la maison de retraite Le Lys devant la justice », sur www.lamontagne.fr (consulté le )
- ↑ « L’ex-directeur de la maison de retraite Le Lys condamné », sur www.lamontagne.fr (consulté le )
- ↑ « Cinq ans de prison requis contre l'ancien directeur d'une résidence pour seniors dans l'Allier », sur www.lamontagne.fr (consulté le )
- ↑ « Déclaré coupable d'abus de faiblesse, l'ancien directeur d'une résidence seniors à Vichy condamné », sur www.lamontagne.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :