Jean-Louis Viollier
Jean-Louis Viollier, né le à Genève et mort le à Plombières, est un négociant et banquier.
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Négociant, banquier, homme politique |
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Jean-Pierre Viollier (d) |
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Biographie
modifierJean-Louis Viollier, né le à Genève, est le fils de Jean-Pierre Viollier[1].
Le [2], il épouse Françoise Alexandrine Victoire Vernet, fille d'un négociant[1], Jean-Rodolphe-Sigimond Vernet et de Julie Chardon[3]. Jean-Louis Viollier et sa femme ont trois enfants : Auguste-Jules, Catherine et Juliette[3].
Jean-Louis Viollier est négociant à Livourne puis banquier à Genève[2].
Il est Juge au Tribunal du Commerce en 1810[2].
Il est membre du Conseil représentatif de Genève de 1814 à 1825, de 1827 à 1835 et entre 1837 et 1838[1]. En 1815 et 1822, il est délégué à la Diète fédérale[1].
En 1817 il négocie auprès du pape le transfert des communes catholiques de Genève du diocèse de Chambéry et Genève à celui de Lausanne[1]. Après avoir fondé la maison Viollier & Cie à Livourne, il crée la première compagnie d'assurances maritimes d'Italie[1]. Conservateur, il refuse en 1838 son élection à la Diète pour ne pas siéger avec Jean-Jacques Rigaud, dont il rejette la politique de « progrès graduel »[1].
Jean-Louis Viollier meurt le à Plombières[2].
Références
modifierBibliographie
modifier- Notices généalogiques sur les familles genevoises, t. 3, (lire en ligne)
- Sven Stelling-Michaud et Suzanne Stelling-Michaud, « Viollier [Jean]-Louis, de Genève », dans Livre du Recteur de l'Académie de Genève, Librairie Droz, , 499 p. (lire en ligne), p. 175