Jean-Hugues Colonna
Jean-Hugues Colonna né le à Cargèse (Corse) est un homme politique français et ancien député socialiste (PS).
Jean-Hugues Colonna | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Alpes-Maritimes |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
– (4 ans, 8 mois et 30 jours) |
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Élection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 3e des Alpes-Maritimes |
Législature | VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Fernand Icart |
Successeur | Proportionnelle par département |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cargèse (Corse) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Conjoint | Cécile Riou |
Enfants | Christine Colonna Stéphane Colonna Yvan Colonna |
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Biographie
modifierIl est professeur d'éducation physique et sportive. Muté à Nice en 1975, il devient secrétaire de la Fédération des Alpes-Maritimes du Parti socialiste et s'oppose au maire RPR de Nice Jacques Médecin. Le , il est élu député dans la troisième circonscription des Alpes-Maritimes et devient conseiller pour les affaires corses auprès de Gaston Defferre au ministère de l'intérieur[1]. Réélu sur le scrutin de liste des Alpes-Maritimes aux législatives de 1986, il est battu au second tour par le candidat RPR Christian Estrosi aux élections de juin 1988. Ce même mois, il porte plainte pour un sabotage de l’essieu de son véhicule qui a provoqué un accident[2]. En 1991, il devient conseiller technique du ministre de l'Intérieur Philippe Marchand. Il est également conseiller municipal de la ville de Nice de 1977 à 1995.
Il épouse Cécile Riou, enseignante d'origine bretonne, avec qui il a une fille, Christine, membre d'A Chjama Naziunale, parti autonomiste, et élue territoriale en Corse entre 2004 et 2010 sur la liste Unione Naziunale, et deux fils, Stéphane et Yvan Colonna (1960-2022), militant indépendantiste corse condamné à la détention à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Érignac commis le . Le couple Colonna écrira d'ailleurs une lettre de demande de pardon à destination de Mme Érignac.
Jean-Hugues Colonna est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [3].
Notes et références
modifier- « Le Monde - Toute l’actualité en continu », sur Le Monde.fr (consulté le )
- Robert Charvin, « Les obstacles à la mort d’une dynastie : la résistible chute de Jacques Médecin », Cahiers de la Méditerranée, no 62, , p. 153–174 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.54, lire en ligne, consulté le )
- décret du 8 avril 1998
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :