Jean-Georges Edighoffen
Jean-Georges Edighoffen, né le à Colmar où il est mort le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Georges Edighoffen | ||
Naissance | Colmar, Haute-Alsace |
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Décès | (à 53 ans) Colmar Haut-Rhin |
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Origine | Royaume de France | |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1770 – 1807 | |
Commandement | 28e de ligne | |
Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Famille | Oncle du général Rapp | |
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Biographie
modifierEntré au service comme simple soldat dans le régiment de Beauce le , Edighoffen combat dans la Guerre d'indépendance des États-Unis avec le grade de caporal, puis avec celui de sergent de 1781 à 1783.
Congédié pour ancienneté le , il s’enrôle dans le 6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et est versé ensuite dans la 49e demi-brigade. Élu capitaine en 1792, il sert en cette qualité jusqu’en 1800, époque à laquelle il passe dans les chasseurs à pied de la garde consulaire, après avoir fait toutes les campagnes de la Révolution aux armées du Rhin, de l’Helvétie et du Nord. Il est plusieurs fois blessé pendant cette période, notamment à Zurich, où il reçoit trois coups de sabre, deux à la tête et un à l’épaule.
Chef de bataillon des grenadiers à pied de la garde des consuls en 1803, Edighoffen devient en 1804, colonel du 28e de ligne et fait, avec ce grade, les campagnes de Prusse et d’Autriche. Nommé général de brigade en 1806, l’état de sa santé l’obligea à prendre sa retraite le .
Fait commandeur de la Légion d’honneur sur le champ de bataille d’Austerlitz, Il est nommé chevalier de l’Empire le .
- : Sergent-major ;
- : Capitaine ;
- : Chef de bataillon ;
- : Colonel ;
- : Général de brigade ;
- : Admis en retraite.
Titres
modifier- Chevalier de l'Empire (à la suite du décret du 4 nivôse an XIV le nommant commandant de la Légion d'honneur, lettres patentes signées le à Rambouillet)[2].
Décorations
modifierArmoiries
modifierFigure | Blasonnement et livrée |
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De sable à l'épée en bande d'or cotoyée de deux cotices du même, bordure de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au deuxième point en chef.[2]
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Notes et références
modifier- S.H.A.T. 8 Yd 1 088.
- Archives nationales BB/29/972, p. 82.
- Fastes 1847, p. 277.
- Jean-Baptiste Capefigue, L'Europe pendant le consulat et l'empire de Napoléon, t. XIII, Bruxelles, Pitois-Levrault, (réimpr. Haumann et Cie) (1re éd. 1840), 362 p. (lire en ligne), chap. V (« L’opinion publique après les événements de Bayonne. Juin à août 1808 »), p. 145 note 1.
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Alphonse Halter, « Jean Georges Edighoffen », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 7, p. 948
- Adolphe Le Reboullet, Eugène Seinguerlet et Charles Mehl, Revue alsacienne, t. X, Nancy, Berger-Levrault et Cie, , p. 251 ;
- « Edighoffen (Jean-George) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. V, , 2e éd., 607 p. [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne), p. 277 ;
Articles connexes
modifier- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des chevaliers de l'Empire ;
- Liste des commandeurs de la Légion d'honneur ;
- Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna ;
- Ordre de bataille français lors de la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807) ;
- Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau ;
Liens externes
modifier- « Registres de transcription des lettres patentes de collation ou de confirmation de titres. 24 avril 1808 - 30 octobre 1830. BB/29/972 page 82. », Titre de chevalier accordé à Jean, Georges Edighoffen, décret du 4 nivôse an XIV le nommant commandant de la Légion d'honneur. Rambouillet ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
- Vincent Albouy, « Web.genealogie, le site de la généalogie historique : les militaires », Côte S.H.A.T. : 8 Yd 1 088, sur web.genealogies.free.fr (consulté le ) ;