Jean-Gaston de Pins

personnalité politique française

Jean Paul Gaston de Pins, né le au château de Monségou[1] (Tarn, France) et mort le à Lyon (Rhône, France), est un prélat catholique français, évêque de Béziers de à puis évêque de Limoges de à et enfin administrateur apostolique du diocèse de Lyon de à .

Jean-Gaston de Pins
Image illustrative de l’article Jean-Gaston de Pins
Biographie
Nom de naissance Jean-Paul-Gaston de Pins
Naissance
Castres
Ordination sacerdotale
Décès (à 84 ans)
Lyon
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Gabriel Cortois de Pressigny
Administrateur apostolique de Lyon
Archevêque titulaire d’Amasea (de)
Évêque de Limoges
Évêque de Béziers
Autres fonctions
Fonction laïque
Pair de France

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Parallèlement, en , il est nommé Pair de France par le roi Charles X.

Biographie

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Épiscopat

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Membre de la famille de Pins, il est ordonné prêtre le et devient par la suite vicaire général de son oncle, l'archevêque de Bourges. Pendant la Révolution française, il s'exile et revient en .

Le , il est nommé évêque de Béziers par le pape Pie VII. Sa nomination est confirmée le .

Le , il est nommé évêque de Limoges. Il est consacré le par Gabriel Cortois de Pressigny[2].

Opposition au cardinal Fesch et installation à Lyon

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En , l'empereur Napoléon est destitué ; le cardinal Joseph Fesch, oncle de ce dernier, quitte le diocèse de Lyon et transfère ses pouvoirs à ses trois vicaires généraux : les abbés Courbon, Renaud et Bochard. En , le diocèse de Lyon est amputé du département de l’Ain et François de Pierre de Bernis est pressenti pour en devenir l'archevêque mais Fesch proteste contre le nouveau découpage du diocèse et refuse de céder à sa fonction. Le , le pape nomme tout de même Bernis administrateur apostolique du diocèse et interdit au cardinal Fesch de s’immiscer dans son gouvernement par l’intermédiaire de ses vicaires généraux toujours en place. Mais, en , Bernis renonce à sa fonction. Deux partis s’opposent alors au sein du diocèse, incarnés d’une part par l'abbé Jacques-François Besson, curé de Saint-Nizier, qui cherche à mettre un terme à l’ère Fesch et, d’autre part, par l’abbé Bochard, vicaire général du cardinal, qui souhaite son retour.

En , l’abbé Besson dénonce la gestion du diocèse par des vicaires généraux sans pouvoir et, avec l’appui de la congrégation des Messieurs, cherche à faire nommer de Pins comme administrateur apostolique. Cette proposition étant appuyée par le roi Louis XVIII, le pape Léon XII l'accepte et nomme Jean-Gaston de Pins administrateur apostolique du diocèse de Lyon dès le , puis archevêque titulaire d’Amasea (de), le . Entretemps, l'abbé Besson est également nommé évêque de Metz et est sacré, le , par de Pins.

Le , de Pins arrive à Lyon. Après avoir été reçu par le chapitre, le vicaire général Bochard, pour lui signifier son amertume, annonce son retrait à Poncins. Il nomme alors ses propres vicaires généraux et, en , il fait chanoine titulaire l’abbé Linsolas qui avait animé le diocèse durant la Révolution et que le cardinal Fesch avait refusé d’aider durant son exil.

En , à la mort du cardinal Fesch, le , il refuse de célébrer un office solennel en sa mémoire.

Le , le chapitre le choisit comme administrateur capitulaire, fonction qu’il refuse car il estime être toujours l’administrateur apostolique du diocèse : ni Rome ni le gouvernement de Louis-Philippe ne le soutiennent dans ce conflit.

Le , il est démis de sa fonction d’administrateur apostolique[3].

Pair de France

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Le , il est nommé Pair de France par le roi Charles X.

Notes et références

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  1. « Notre-Dame de la Rotonde ou d’Oulias », sur Diocèse d'Albi (consulté le )
  2. « Archbishop Jean-Paul-Gaston de Pins », sur Catholic-hierarchy.org (consulté le )
  3. « Jean-Paul-Gaston Des Pins », sur Musée du diocèse de Lyon (consulté le )

Sources

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