Jean-Claude Turcotte

cardinal catholique canadien

Jean-Claude Turcotte, né le et mort le à Montréal, est un cardinal canadien, archevêque de Montréal de 1990 à 2012.

Jean-Claude Turcotte
Biographie
Naissance
Montréal (Canada)
Ordination sacerdotale par
Laurent Morin
Décès (à 78 ans)
Montréal (Canada)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Jean-Paul II
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de
Nostra Signora del Santissimo Sacramento e Santi Martiri Canadesi
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le
card. Paul Grégoire
Dernier titre ou fonction Archevêque émérite de Montréal
Archevêque de Montréal
Évêque titulaire de Suas (de)
Évêque auxiliaire de Montréal

Blason
« Servir le Seigneur dans la Joie » (Ps 100,2)
(it) Notice sur www.vatican.va
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Enfance et formation

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Jean-Claude Turcotte est né le dans le quartier de Villeray à Montréal au Québec au Canada[1],[2]. Il fait ses études classiques au Collège André-Grasset de 1947 à 1955. Il étudie ensuite au grand séminaire et est diplômé de la faculté de théologie de l'Université de Montréal. Il est ordonné prêtre le . En 1965, il complète sa formation en obtenant un diplôme en pastorale sociale à Lille en France.

Évêque

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Le , il est nommé évêque titulaire (ou in partibus) de Suas (de) et évêque auxiliaire de Montréal. Il est consacré évêque le 29 juin suivant par le cardinal Paul Grégoire.

Il organise la visite du pape Jean-Paul II au Canada en 1984.

Il a été membre de la Congrégation pour la cause des saints au Vatican, et qu'il co-présidé, à Rome, les cérémonies de canonisation des deux premiers saints du Québec : le pour la nouvelle sainte Marguerite d'Youville, ainsi que le pour le nouveau saint André Bessette[réf. nécessaire].

Il est nommé archevêque de Montréal le , à la suite de la démission du cardinal Paul Grégoire. Il conserve cette charge jusqu'au lorsqu'il se retire pour limite d'âge. Il est alors remplacé par Christian Lépine.

Cardinal

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Le , le pape Jean-Paul II le fait cardinal avec le titre de cardinal-prêtre de Nostra Signora del Santissimo Sacramento e Santi Martiri Canadesi.

En 1997, il devient président de la Conférence canadienne des évêques catholiques, mandat qu'il assume jusqu'en 2000.

Il participe aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de 1997, 2000, 2002 et 2005.

Ayant participé au conclave de 2005 qui a élu Benoît XVI, il a qualifié ceci d'« expérience humaine et spirituelle unique ». Certains nationalistes québécois avaient souhaité qu'il devienne pape, mais il ne le voulait pas pour lui-même[réf. nécessaire]. Il participe aussi au conclave de 2013 qui élit le pape François.

Gravement malade, le cardinal Jean-Claude Turcotte est hospitalisé à la fin de l’été 2014. Son état de santé s’étant dégradé il est admis, le , dans une unité de soins palliatifs[3].

Il meurt le [4].

Actions

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Interventions dans les médias

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Ainsi, il publie une chronique hebdomadaire dans le Journal de Montréal depuis 1995[réf. nécessaire].

En 2003, la veille de Noël, il préside une messe télévisée à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde[réf. nécessaire].

Présence auprès de personnalités canadiennes

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Il a présidé les funérailles de Maurice Richard et de Pierre Elliott Trudeau, des personnalités qu'il admirait personnellement[réf. nécessaire].

En 2004, il tient l'homélie des funérailles de Claude Ryan, homme catholique et dirigeant politique québécois[réf. nécessaire].

Positions par rapport aux autorités politiques

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La ministre Sheila Copps l'a accusé de comploter avec les souverainistes lors du référendum de 1995[évasif][réf. nécessaire].

À propos du sacrement de la réconciliation

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En 2000, l'archevêque a ordonné[réf. nécessaire] que l'absolution collective ne soit plus donnée pendant le temps de Pâques et le temps de l'Avent.

Commémorations, béatifications et canonisations sous son cardinalat

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En tant qu'archevêque de Montréal, il préside la commémoration du 125e anniversaire de l'arrivée de la statue Notre-Dame de Liesse à l'église du Gesù en 2002, la cérémonie de béatification de mère Gamelin toujours en 2002 et le 300e anniversaire de la paroisse Sainte-Anne-de-Bellevue en 2003.

Opposition à l'avortement

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Le , il renonce à son insigne de l'Ordre du Canada, parce que cette distinction allait être conférée à Henry Morgentaler, militant pour le droit à l'avortement[5],[6].

Abus sexuels

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En 2020, l'ancienne juge de la Cour supérieure du Québec, Pepita G. Capriolo, est mandatée par Christian Lépine, l'archevêque de Montréal, dans le cadre de l'affaire du prêtre pédophile Brian Boucher. Elle enquête sur les responsabilités de l’archevêché de Montréal dans le dossier Brian Boucher. Son rapport de 280 pages démontre que le cardinal Jean-Claude Turcotte et l'évêque Anthony Mancini étaient informés depuis longtemps des comportements problématiques de Brian Boucher bien avant les premières plaintes pour abus sexuels envers un mineur qui ne dataient que de 2016[7].

Distinction

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Références

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  1. « Turcotte, Jean-Claude » (notice nécrologique), sur necrologie.lapresse.ca, (consulté le ).
  2. Jacqueline Cardinal, « Foi, compassion et pragmatisme », sur ledevoir.com, (consulté le ).
  3. « Communiqué de l’Archevêque de Montréal relativement à l’état de santé de Monsieur le Cardinal Jean-Claude Turcotte », diocesemontreal.org, 26 mars 2015.
  4. « Décès du cardinal Jean-Claude Turcotte », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  5. « Toutes les émissions télé de Noovo, en direct ou en rediffusion / Noovo », sur Noovo (consulté le ).
  6. Vidéo journal télévisé LCN.
  7. « L'enquête sur l'ex-prêtre Brian Boucher écorche durement l'Archevêché de Montréal », sur Radio Canada, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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