Jean-Claude Pétuya

Fiche d'identité
Taille	1,85 m (6′ 1″)
Poste	Deuxième ligne
??-1958	FC Oloron
1958-1960; 1961-1962; 1962-1973; 1973-1976; 1976-1977	FC Oloron; Asasp; SC Mazamet; FC Oloron; FC Oloron rés.
1978-1980; 1981-1985	Section paloise; FC Oloron

Jean-Claude Pétuya est un joueur français de rugby à XV évoluant au poste de deuxième ligne avec le FC Oloron et le Sporting Club mazamétain. Il a entrainé le FC Oloron et la Section paloise.

Biographie

Carrière en club

Jean-Claude Pétuya commence le rugby à XV au FC Oloron^[1]^,^[2]. Il évolue aux côtés de Jean-Baptiste Doumecq^[3], et est sélectionné en équipe de France juniors^[4].

Jean-Claude Pétuya fait ses débuts en équipe première au FC Oloron, évoluant aux côtés de Serge Raballo, Bernard Uthurry ou Joseph Lées^[5].

Finalement, en raison d'une maladie, il met le rugby à l'écart à partir de 1960 en rejoignant l'Olympique ossalois^[6], et ne reprend véritablement le fil de sa carrière qu'en 1961, au club de la commune d'Asasp^[7].

En 1962, il rejoint le Sporting Club mazamétain^[8]. En 1964, d'après René Hégo, Pétuya est aux portes de l'équipe de France^[9].

Jean-Claude Pétuya revient au FC Oloron en 1973^[10]. Il dispute son dernier match en 1976^[10].

Pétuya se consacre à l'équipe réserve pour la saison 1976-1977, mais des tensions apparaissent lorsque certains dirigeants tentent de le persuader de reprendre le poste d'entraîneur sans en informer l'entraîneur en place, Minvielle. Cette situation conduit à des malentendus et à un incident lors d'une réunion de bureau en juin 1977, où Pétuya critique la gestion interne du club, ce qui conduit finalement à son exclusion du FCO.^{[réf. nécessaire]}

Carrière d'entraîneur

Jean-Claude Pétuya commence sa carrière d'entraîneur au FC Oloron en 1973.^{[réf. nécessaire]}

À cette époque, le FCO vient d'être relégué en deuxième division, et beaucoup de joueurs et de dirigeants quittent le club. Pétuya accepte le défi de reconstruire l'équipe malgré ces difficultés et s'implique dans la construction des tribunes du stade de Saint-Pée^[11]^,^[12]. Sous sa direction, le FCO progresse rapidement, remontant dès la première saison en groupe B (1973-1974) et atteignant le groupe A la saison suivante (1974-1975).

Sous la présidence de Jérôme Soumet, Pétuya mène le FCO à des succès notables, y compris une qualification en huitième de finale du championnat de France, lors de la saison 1975-1976. Cependant, en raison de ses obligations professionnelles à Gourdan-Polignan, il décide de prendre du recul à la fin de la saison 1975-1976.^{[réf. nécessaire]}

Après son départ du FC Oloron, Pétuya passe une saison au club de la commune d'Aramits avant de rejoindre le grand rival de la Section paloise, où il entraîne l'équipe de 1978 à 1980 en raison de son amitié avec Francis Paul, alors responsable technique de la Section^[13].

Après carrière

Jean-Claude Pétuya est militaire de carrière^[14].

Notes et références

↑ « Retrouvailles pour l'équipe junior du FCO de 1958-1959 », La République des Pyrénées, 23 mars 2012 (consulté le 29 mai 2024)
↑ « Les Juniors du FCO champions du Béarn », La République des Pyrénées,‎ 27 janvier 1958 (lire en ligne)
↑ « Victoire des juniors du FCO sur le stade toulousain », La République des Pyrénées,‎ 17 avril 1958 (lire en ligne)
↑ « Pétuya en équipe de France Juniors », La République des Pyrénées,‎ 10 mars 1958 (lire en ligne)
↑ « Les anciens Landais et Béarnais réunis », Sud Ouest, 12 avril 2011 (consulté le 29 mai 2024)
↑ « Mutations chez les Quinze », La République des Pyrénées,‎ 23 septembre 1961 (lire en ligne)
↑ René Hégo, « Ca bouge en Béarn », La République des Pyrénées,‎ 27 septembre 1961 (lire en ligne)
↑ « Mutations », La République des Pyrénées,‎ 30 août 1962 (lire en ligne)
↑ René Hégo, « Jean-Claude Pétuya, excellent sur tous les terrains », La République des Pyrénées,‎ 3 janvier 1964 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} René Hégo, « Le dernier match de Pétuya », La République des Pyrénées,‎ 12 avril 1976 (lire en ligne)
↑ « Les supporters du FCO répondent présents et font face aux tribunes incendiées », La République des Pyrénées, 13 mars 2017 (consulté le 29 mai 2024)
↑ « L’optimisme a sa tribune », Sud Ouest, 13 mars 2017 (consulté le 29 mai 2024)
↑ « Jean-Claude Pétuya et ses nouveaux élèves », La République des Pyrénées,‎ 21 juillet 1978 (lire en ligne)
↑ « Portes ouvertes à l'ETAP », La République des Pyrénées,‎ 22 mai 1965 (lire en ligne)

Liens externes

[1] « Retrouvailles pour l'équipe junior du FCO de 1958-1959 », La République des Pyrénées, 23 mars 2012 (consulté le 29 mai 2024)

[2] « Les Juniors du FCO champions du Béarn », La République des Pyrénées,‎ 27 janvier 1958 (lire en ligne)

[3] « Victoire des juniors du FCO sur le stade toulousain », La République des Pyrénées,‎ 17 avril 1958 (lire en ligne)

[4] « Pétuya en équipe de France Juniors », La République des Pyrénées,‎ 10 mars 1958 (lire en ligne)

[5] « Les anciens Landais et Béarnais réunis », Sud Ouest, 12 avril 2011 (consulté le 29 mai 2024)

[6] « Mutations chez les Quinze », La République des Pyrénées,‎ 23 septembre 1961 (lire en ligne)

[7] René Hégo, « Ca bouge en Béarn », La République des Pyrénées,‎ 27 septembre 1961 (lire en ligne)

[8] « Mutations », La République des Pyrénées,‎ 30 août 1962 (lire en ligne)

[9] René Hégo, « Jean-Claude Pétuya, excellent sur tous les terrains », La République des Pyrénées,‎ 3 janvier 1964 (lire en ligne)

[:0-10] {a et b} René Hégo, « Le dernier match de Pétuya », La République des Pyrénées,‎ 12 avril 1976 (lire en ligne)

[11] « Les supporters du FCO répondent présents et font face aux tribunes incendiées », La République des Pyrénées, 13 mars 2017 (consulté le 29 mai 2024)

[12] « L’optimisme a sa tribune », Sud Ouest, 13 mars 2017 (consulté le 29 mai 2024)

[13] « Jean-Claude Pétuya et ses nouveaux élèves », La République des Pyrénées,‎ 21 juillet 1978 (lire en ligne)

[14] « Portes ouvertes à l'ETAP », La République des Pyrénées,‎ 22 mai 1965 (lire en ligne)

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