Jean-Claude Fontanet
Jean-Claude Fontanet, né à Genève le et mort le à Anières, est un romancier suisse de langue française.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Distinction | |
---|---|
Archives conservées par |
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierJean-Claude Fontanet naît le à Genève. Il est originaire de Thônex, dans le même canton[1]. Son père est le caricaturiste Noël Fontanet ; sa mère se nomme Norma Cremona. Il est le frère du conseiller d'État genevois Guy Fontanet[2].
Il épouse Paule van Hollebeke, institutrice, fille d'un fonctionnaire international, en 1949[1].
Études et maladie
modifierAprès ses études au Collège de Genève[réf. souhaitée], il commence à suivre l'enseignement de l'école des Beaux-Arts[1]. À l'âge de 22 ans, sortant de l'école d'officiers, il contracte la tuberculose et doit ensuite séjourner trois ans dans un sanatorium à Leysin[réf. nécessaire].
Œuvres et thèmes littéraires
modifierL'expérience de la maladie chronique influence son œuvre littéraire.
Il fouille la vie souterraine des êtres, là où la folie prend corps, et analyse gravement la passion, qu'elle soit maternelle (Mater dolorosa, 1977), juvénile (Printemps de beauté, 1983) ou conjugale (L'espoir du monde, 1989). Une veine satirique, ironique voire burlesque parcourt ses romans comme Les panneaux (1978) ou La mascogne (1962), récit plus particulièrement genevois[1].
Autres activités
modifierIl a été rédacteur en chef des Cahiers des Amis de Robert Brasillach[3].
Mort
modifierIl meurt le [4] à Anières, dans le canton de Genève.
Distinctions
modifierIl reçoit le Prix Schiller en 1976 pour son roman L'Effritement et en 1991 le prix de la Fondation Pittard de l'Andelyn[5].
Œuvres
modifier- Qui perd gagne, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1959
- La Mascogne ou le péché mignon du collégien, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1962. Le romancier y relate notamment ses souvenirs de tricheries au Collège Calvin à Genève
- Tu es le père, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1965
- La Montagne, Éditions de la Table Ronde, Paris, 1970
- L'Effritement, prix de la Fondation Schiller et Prix Alpes-Jura 1976, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1975. Ce roman est le sombre récit d'une existence ratée.
- Mater Dolorosa, prix de la nouvelle de la Ville du Mans 1978, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1978. Ce livre a pour sujet l'angoisse maladive d'une mère qui aime trop son fils.
- Les Panneaux, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1978
- Printemps de beauté, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1983
- L'Écrivain, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1987
- L'Espoir du monde, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1989. L'écrivain raconte en termes romanesques, sa plongée dans une dépression qui l'a conduit à l'hôpital.
- La Revanche de Monsieur Pélichet, nouvelles, 1997
Bibliographie
modifier- Marianne Ghirelli, Jean-Claude Fontanet ou Qui perd gagne, Éditions Zoé, Genève, 2004 (ISBN 2-88182-489-7)
- Ginette Moussa Cantova, Jean-Claude Fontanet, architecte de la douleur, Éditions l'Âge d'Homme, Lausanne, 2008 (ISBN 978-2-8251-3660-7)
Notes et références
modifier- Doris Jakubec, « Jean-Claude Fontanet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Jean-Charles Giroud, « Guy Fontanet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (en) « Delitdimages.org », sur delitdimages.org (consulté le ).
- Tribune de Genève, 20 juillet 2009.
- « prix Pittard de l'Andelyn 1991 », sur fondationpittard.ch (consulté le )
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la littérature :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :