Jean Baptiste Veyre
Jean Baptiste Veyre est un poète ouvrier en occitan aurillacois né le à Aurillac et mort le à Saint-Simon (Cantal).
Naissance | Aurillac (Cantal) |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Écrivain, poète, instituteur |
Père |
Guillaume Veyre |
Mère |
Jeanne Martin |
Mouvement |
Félibrige |
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Biographie
modifierJean Baptiste Veyre est né le 14 ventôse An VII () à Aurillac[2]. Son père Guillaume Veyre était sabotier à Aurillac et sa mère Jeanne Martin, ménagère.
Jean Baptiste Veyre épouse Suzanne Catherine Lacoste.
Il est instituteur à Vic sur Cère et à Saint-Simon (Cantal).
Il meurt le à Saint-Simon à l'âge de 78 ans.
Il doit sa popularité en Auvergne et plus particulièrement dans le Cantal à un recueil de poésie patoise en occitan qui est paru en mai 1860, Les Piaoulats d’un reïpetit, édité par l'imprimerie de L. Bonnet-Picut à Aurillac[3].
Il y adresse des vers à Jasmin poète occitan né et mort à Agen, à Louis-Napoléon Bonaparte et à la Sainte Vierge[4].
Il est l'un des représentants des poètes populaires et ouvriers de la fin du XIXe siècle et l'expression et le témoignage d'une culture populaire en langue auvergnate, dialecte aurillacois occitan[5].
Arsène Vermenouze le considérait comme le premier félibre auvergnat[6] : « il est notre précurseur à tous... et le créateur du Félibrige dans le Cantal. »
Hommages
modifierÀ Saint-Simon
modifierÀ Saint Simon, plusieurs témoignages marquent toujours sa présence.
Une fontaine monument située place de la Pradelle, route du Puy Mary, élevée par souscription publique et inaugurée vers 1908[7], lui rend hommage.
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Fontaine JB Veyre à Saint-Simon, vue de face.
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Fontaine JB Veyre à Saint-Simon, vue de dos.
Sur une maison située à la Pradelle, route du Puy Mary, un quatrain utilisé comme enseigne de café restaurant fin du XIXe siècle et début du XXe . Il fut composé par ses soins pour payer ses dettes de boisson dans cet établissement.
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Quatrain composé par Jean Baptiste Veyre sur une maison de Saint-Simon.
Sa maison proche de la mairie de Saint Simon porte une plaque posée en 1922 qui lui rend hommage au nom de l'École Auvergnate .
À Aurillac
modifierLe 3 juin 1921, la municipalité d’Aurillac a donné son nom à une avenue de la ville.
Une école porte également son nom à Aurillac (Cantal).
Références
modifier- Edmond Thomas, Voix d'en bas. La poésie ouvrière du XIXe siècle, La Découverte, 1979[4].
- Robert Sabatier, Histoire de la poésie française. Poésie du XIXe siècle, volume 2, Albin Michel, 1977[5].
Notes et références
modifier- « Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Saint-Simon, vue 243/295 », sur Archives Cantal (consulté le ).
- « Acte de Naissance à Aurillac page 217/318 », sur Archives Cantal (consulté le ).
- (oc) Jean Baptiste Veyre, Lés Piaoulats d'un reïpetit, Aurillac, imprimerie de L. Bonnet-Picut, , 136 p. (EAN 2000069209473).
- Edmond Thomas, Voix d'en bas: La poésie ouvrière du XIXe siècle, La Découverte (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-348-00787-3, lire en ligne).
- Sabatier, Robert, 1923-2012, La poésie du XIXe siècle (ISBN 2-226-00426-2, 978-2-226-00426-0 et 2-226-00427-0, OCLC 4089165, lire en ligne).
- Jean Mazière, « Arsène Vermenouze (1850-1910) et la Haute-Auvergne de son temps.... Tome 1 », (consulté le ).
- « Le Mois littéraire et pittoresque », sur BNF Gallica.
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier