Jean-Baptiste Phou

comédien, cinéaste et chanteur franco-cambodgien

Jean-Baptiste Phou est un auteur, metteur en scène et comédien, franco-cambodgien, né le à Paris de parents sino-cambodgiens[1].

Jean-Baptiste Phou
Naissance (43 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau du Cambodge Cambodgienne
Profession Auteur, metteur en scène, artiste

Biographie

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Jean-Baptiste Phou est né le à à la maternité Notre-Dame de Bonsecours, à Paris. Ses parents, qui ont fui le régime des Khmers rouges au Cambodge dans les années 1970, tiennent un atelier de couture. Troisième d'une fratrie de quatre enfants, Jean-Baptiste Phou est élevé dans une banlieue sud de la région parisienne[2].

Après des études en Grande école et une première carrière dans la finance, Jean-Baptiste Phou se lance comme comédien en 2008 d'abord dans des comédies musicales et au théâtre avant de se tourner vers le cinéma et la télévision[3].

Il découvre vers 20 ans l’histoire de sa famille pendant la période dramatique des Khmers rouges. À la suite de recherches et d’entretiens personnels, il conçoit sa pièce Cambodge, me voici, qui sort en version française en 2011 et en version khmère en 2012. Elle met en scène quatre femmes cambodgiennes d’âges et d’expériences diverses qui se rencontrent au consulat du Cambodge à Paris et confrontent leurs souvenirs et leurs ressentis. Dans la version khmère, c'est la célèbre actrice Dy Saveth (en) qui incarne Metha, la plus âgée[4].

En 2014 sort sa pièce, L'Anarchiste, d’après le roman de Soth Polin, un quasi-monologue qu'il adapte, met en scène et dont il est le comédien principal[5].

Jean-Baptiste a été nommé par l'association Anvaya parmi les meilleurs réalisateurs de la diaspora cambodgienne en 2015 (avec Rithy Panh, Davy Chou, Visal Sok et Kalyanee Mam).

En 2015, sort son premier single Here-There (ici, là-bas) au sein du collectif Teuk Dey[6] (« Eau et Terre » en français).

En 2017, il rejoint l'ONG Cambodian Living Arts à Phnom Penh et développe des projets artistiques et culturels favorisant les arts vivants cambodgiens.

À partir de 2021, il retourne à la création et explore de nouveaux médiums. Il réalise deux œuvres sonores, La couleur du désir[7] et La Langue de ma mère[8], dont l'adaptation en film remporte le prix du public du meilleur film documentaire au festival international des cinémas d'Asie de Vesoul en 2023 [9]. Se tournant vers les arts visuels, son travail photographique et ses installations sont exposés à l’Institut français du Cambodge[10],[11].

En 2023, Jean-Baptiste Phou publie le livre La Peau hors du placard, un témoignage personnel sur le racisme dans la communauté gay[12].

Théâtre

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Metteur en scène

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Comédien

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Filmographie

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Réalisateur

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Comédien

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Publications

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Notes et références

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Liens externes

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