Jean-Baptiste Nicolas Roch de Ramezay

militaire canadien

Jean-Baptiste Nicolas Roch, seigneur de Ramezay[1], né le à Montréal et mort le à Blaye (France), est un officier de marine et administrateur colonial français du XVIIIe siècle. Lieutenant du roi, il signe au nom du Roi de France les articles de la capitulation de Québec en 1759, lors de la Guerre de Sept Ans.

Jean-Baptiste Nicolas Roch
Seigneur de Ramezay
Naissance
Montréal
Décès (à 68 ans)
Blaye
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Nouvelle-France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Grade Lieutenant du roi
Conflits Guerre de Sept Ans
Faits d'armes Siège de Québec de 1759
Distinctions Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Autres fonctions Major de Québec
Famille Claude de Ramezay
(son père)

Biographie

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Origines et jeunesse

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Jean-Baptiste Nicolas Roch de Ramezay est le fils cadet de Claude de Ramezay, qui commandait les troupes canadiennes en 1704, fut gouverneur de Montréal, et également gouverneur-général de la Nouvelle-France durant l'absence du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Après la mort de son père, ainsi que celle de son frère (mort en ), sa mère en obtient la lieutenance.

Carrière militaire

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Il est envoyé au Fort Niagara (près de Youngstown), sous le commandement de l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, pour lutter contre les Britanniques dans cette région. À partir de 1728, Ramezay mène plusieurs expéditions contre les indiens dans le Pays des Illinois et le Wisconsin. En 1731, il est promu capitaine.
En 1734, il est nommé commandant du Fort Tourette (Ontario actuel).

En 1746, Ramezay commande l'expédition envoyée (composée de 700 hommes et 7 navires) par le marquis de Beauharnois (gouverneur de la Nouvelle-France) et l'intendant Hocquart, pour participer à la campagne d'Acadie. Il doit, soit rejoindre l'escadre commandée par le duc d'Anville, soit attaquer (s'il ne pouvait rejoindre les troupes du duc d'Anville) Canseau et Annapolis Royal. Apprenant la mort du duc, il attaque Annapolis Royal, mais faute de renforts suffisants, il abandonne l'attaque.
Après l'attaque des troupes coloniales britanniques du lieutenant-colonel Arthur Noble (pour empêcher de nouvelles incursions françaises en Nouvelle-Écosse), Ramezay décide de lancer une contre-attaque qui sera un succès.La gloire retombe sur lui : le , il est en effet décoré de la croix de Saint-Louis)[2].

Le siège de Québec

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Ramezay devient Major de Québec en 1749, il est le second du lieutenant du roi ; c'est en 1758 qu'il devient lieutenant du roi.

Devant l'imminence d'une attaque sur Québec en 1759, sur l'ordre du gouverneur Vaudreuil et du marquis de Montcalm, des troupes venues de Montréal, Trois-Rivières, et Québec soutenues par des alliés indiens, se positionnent autour de la ville de Québec. Ramezay commande les troupes de la haute-ville (700 soldats, quelques canons et des miliciens), mais sa santé l'oblige à se retirer. Il reprend son poste après la Bataille des Plaines d'Abraham mais le marquis de Vaudreuil décide la retraite et fait ramener la plupart des vivres vers Trois-Rivières. Ramezay reste à Québec, mais le quartier général de Vaudreuil, lui a ordonné de capituler dès qu'il n'aura plus de vivres.

Après avoir reçu les avis des bourgeois de la ville, ainsi que ceux de son état-major, il signe la capitulation avec les représentants de la couronne britannique: Charles Saunders et George Townshend. Blâmé par Vaudreuil auprès de Versailles ; il écrira un mémoire pour sa défense ; Mémoire Du Sieur de Ramezay[3].

Vaudreuil

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Vaudreuil, le , lui écrit une courte lettre dont est extrait le passage suivant : « Comme j'avais pourvu M. de Lévis, à accourir à Québec, en toute hâte, une capitulation aussi prompte m'a très surpris et elle a fait le même effet sur toute l'armée. Vous pourrez remettre vous-même en France la Capitulation que vous avez faite au Ministre. Ce sera à lui à juger si vous avez bien ou mal fait. Quant à moi, je me réserve de lui rendre compte de tous les événements qui sont arrivés à la fin de la campagne, et vous ne serez point oublié pour tout ce que vous avez fait avant la capitulation. Du Camp du Calvaire, ce Vaudreuil. ».

Ramezay s'embarque le pour la France, mais son départ est retardé au 19 octobre. Il meurt à Blaye le .

Archives

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Notes et références

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  1. On trouve son titre de noblesse orthographié de la façon suivante : Ramezay, Ramsay, Ramesay ou encore Ramesai
  2. Jean Pariseau, «http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=2136&interval=20&&PHPSESSID=9ug5rknibgi4und857lagrbpm0 RAMEZAY (Ramsay, Ramesay, Ramesai), Jean-Baptiste-Nicolas-Roch De », dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne, 2000, consulté le 1er juillet 2010.
  3. « Memoire Du Sieur De Ramezay - Morrin Centre », sur Morrin Centre (consulté le ).
  4. Fonds Jean Baptiste Nicolas Roch de Ramezay (P224) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Sources et bibliographie

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Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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