Jean-Baptiste Mayneaud de Pancemont

homme politique et magistrat français

Jean-Baptiste François Mayneaud de Pancemont est un homme politique et magistrat français né le à Digoin (Saône-et-Loire) et mort le au château de Croix à Génelard (Saône-et-Loire).

Jean-Baptiste François Mayneaud de Pancemont
Fonctions
Premier président
Cour d'appel de Nîmes
-
Député français
Titre de noblesse
Baron de l'Empire (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
GénelardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Hugues Mayneaud, Seigneur de Bizefranc, Lavaux, Pancemont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Jeanne Baudouin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Augustine Anne Louise Denise Josèphe Adèle Mayneaud de Pancemont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Biographie

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Il est le cinquième enfant de Hugues Mayneaud de Bisefranc, écuyer receveur des fermes du roi à Digoin, et de Marie-Jeanne Baudoin, fille de Joseph Baudoin, seigneur de Lavaux de Marvant[1].

Il se marie le , avec Amélie-Joseph Renaud de Boucly. Ils ont deux fils morts durant la campagne de Russie et une fille, Augustine-Adèle-Denise, qui épouse, en juin 1811 le comte de Tournon-Simiane.

Président à mortier au Parlement de Dijon sous Ancien Régime, il est arrêté comme suspect le 14 brumaire an II ()[2]. Il est détenu à Sainte-Pélagie. Il est libéré une première fois le 22 germinal an II (), puis est arrêté une seconde fois le 3 floréal (). Après la chute de Robespierre, le 2 fructidor (), le Comité de Sûreté générale lui redonne la liberté. Alors qu'il avait été président, il devient juge de paix à Palinges de 1797 à 1804.

L'empereur le nomme premier président de la cour d'appel de Nîmes en 1806 et maître des requêtes au Conseil d’État. Il est créé baron d'Empire le . Il est député de Saône-et-Loire en 1815, pendant les Cent-Jours. Il rédige le rapport du projet relatif aux mesures de salut public. Le , le gouvernement royal lui confie le titre de premier président honoraire. Le , il est fait comte de Pancemont.

Il meurt dans son château de Génelard.

Famille

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Il a deux frères :

Distinctions

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. L. Rhéty, Le patrimoine spirituel de Digoin, Paray-le-Monial, Monastère des dominicaines, , 230 p., p. 16
  2. Paul Montarlo, Les émigrés de Saône-et-Loire, Mémoires de la société éduenne, (lire en ligne), p. 145
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )