Jean-Baptiste Lauer

militaire français

Jean Lauer, né le à Sarreguemines (duché de Lorraine) et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Lauer
Jean-Baptiste Lauer

Naissance
Sarreguemines (Moselle)
Décès (à 58 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Gendarmerie
Grade Général de brigade
Années de service 17781815
Distinctions Comte de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de l’Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière

État de service

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Il entre en service le , comme volontaire dans la cavalerie de la légion de Lauzun, et le , il passe dans le 4e régiment de chasseurs à cheval. Il obtient le grade de brigadier le , celui de maréchal des logis le , et il est fait maréchal des logis-chef le .

Il est nommé sous-lieutenant le , et aide de camp du général d'Estournelles le suivant. Lieutenant le , il rejoint l’armée de la Moselle le 1er juin en qualité d’adjoint aux adjudants-généraux. Le , il passe aide de camp du général Burcy, et à la suite du décès au combat de ce dernier, il occupe les mêmes fonctions auprès du général Hatry le . Il est blessé le suivant lors de l’attaque de Pellingen, et il reçoit un coup de baïonnette et un éclat d’obus en défendant les hauteurs de Deux-Ponts contre l’infanterie prussienne.

Il est nommé adjudant général chef de brigade le par les représentants Baudot et Lacoste en mission aux armées du Rhin, il est confirmé dans son grade par la Convention le suivant. En , il prend part à l’attaque de Trêves, et il enlève avec sa brigade quelques centaines de prisonniers et quatre pièces de canon. Pendant le Blocus de Mayence, il est chargé d’attaquer le plateau de Haupstein, situé devant la place, et il réussit à l’emporter avec peu de perte.

Pendant la retraite de l’armée du Rhin et à la bataille de Pfrim le , il réussit à contenir l’armée ennemi jusqu’à sept heures du soir avec une seule division manquant de cartouches, et facilite la marche sur Neustadt. En 1797, il prend part à l’expédition dans les Grisons, et l’année suivante il est affecté à l’armée du Danube.

Le , il participe à la Bataille de Moesskirch, où à la tête d’un escadron du 1er régiment de carabiniers, il reprend une position abandonnée par l’infanterie et il rétablit les communications sur la ligne de front. Au passage du Danube, il prend le commandement de sa brigade, qui culbute l’ennemi, fait 600 prisonniers et prend 4 pièces de canon. Le même jour, à Dillingen, sa brigade ayant été renforcée par les 8e et 9e régiment de cavalerie, il charge de nouveau l’ennemi et il lui enlève tous ses convois de vivres et de munitions.

Le , il est compris dans le cadre des adjudants commandants, et le suivant, il est mis à la tête de la 25e légion de gendarmerie nationale à Coblence. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le suivant. Il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, en qualité de commandant de la force publique attaché à la Grande Armée. Il est promu général de brigade le , et le , il part pour Bayonne, affecté au grand quartier général de l’Armée d'Espagne pendant le séjour de l’Empereur dans la Péninsule.

Il est créé comte de l’Empire le , et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . En 1812, lors de la campagne de Russie, il prend la fonction de grand prévôt de l’armée de Russie, et il parvient à ramener sur le Rhin 185 gendarmes sur 408 qui composaient le détachement de force publique à son départ de Moscou.

Le , il prend le commandement de la forteresse de Torgau, où il est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation du . Conduit en Russie, il est libéré en , et il est admis à la retraite le .

Il est titulaire de la croix de chevalier de l’Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière.

Il meurt le à Paris.

Armoiries

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- Écartelé au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de gueules au lion d'or ; au troisième à la tour d'argent crénelée de trois pièces ouverte et ajourée de sable ; au quatrième d'azur au hussard à cheval contourné et armé d'un sabre retourné, le tout d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources

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Bibliographie

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  • Jean-François Duhard, Caroline Lauer, Jean-Baptiste Lauer (1759-1816): général, comte d'Empire, Éditions Pierron, 1993, 264 pages (ISBN 2708501119) sur Google Books

Liens externes

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